Les Archives du Pas-de-Calais (Pas-de-Calais le Département) - Le 15 décembre 2019 - 12h48
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Dans le cadre du centenaire de la bataille de Neuve-Chapelle, l’office de tourisme de Béthune-Bruay, les villes de Neuve-Chapelle et de Richebourg et le département du Pas-de-Calais ont présentés quarante neuf lithographies de Paul Sarrut, réalisées dans la région durant la Première Guerre mondiale.
Par des dessins à l’encre de Chine ou à la mine de plomb, des sanguines, lavis ou aquarelles, Paul Sarrut illustre la violence des combats en représentant un paysage parfois dévasté, à l’image des villes situées sur le front et l’arrière-front, victimes de nombreux bombardements. C’est le cas de Béthune, dont le beffroi est resté debout jusqu’à la fin du conflit, et de Richebourg, village meurtri après les batailles dont il a été le théâtre.
L’artiste accomplit surtout un véritable travail d’ethnologue : il accorde de l’importance au traitement des coiffes, des uniformes et du matériel que peuvent porter les soldats indiens, détails qui permettent de cerner les origines de chacun d’entre eux.
Avec beaucoup de délicatesse, il dépeint également des scènes de repos à l’arrière du front et dévoile les us et coutumes indiennes. Sources iconographiques remarquables, ces dessins révèlent de surcroît l’organisation des cantonnements ou des soins et l’entraînement avant le combat dans les tranchées.
Remerciements à Antoine Leyval et Anne Moitel de l'office de tourisme intercommunal de Béthune-Bruay, ainsi qu'à Marleen Lafère et Alexander Reiff pour les traductions anglaises.
Paul Sarrut, Beffroi de Béthune, septembre 1916, lithographie, 22 x 32 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
Ville d’arrière-front, Béthune accueille un Quartier Général britannique de corps et de divisions tout au long du conflit. Cible de nombreux bombardements dès 1914, le centre-ville est détruit à 90 % en mai 1918.
Located behind the front line, the town of Bethune was the British headquarters throughout the war. Shelled as early as 1914, 90 percent of the town centre was destroyed in May 1918. Here, the 14th century belfry is surrounded by houses damaged in the first shelling attacks. They no longer exist today.
Paul Sarrut, Église de Richebourg, août 1915, lithographie, 32 x 22 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
Les ruines de l’église de Richebourg-Saint-Vaast sont entourées par les décombres des maisons adjacentes. Dès le mois d’octobre 1914, le front s’installe dans le village et ne bougera que très peu durant le conflit. Cible des nombreux bombardements, le clocher de l’église tombe le 21 mars 1915. La nouvelle église est bénite le 31 mai 1925.
The ruins of Richebourg Saint-Vaast Church are surrounded by the rubbles of the neighbouring houses. The front line took hold of the village as early as October 1914 and hardly altered its position during the conflict. The church tower was an easy target for the numerous shelling attacks and collapsed on March 21st 1915. The new church was consecrated on May 31st 1925.
Paul Sarrut, Soldats britanniques dans une tranchée à Vermelles, 1916, lithographie, 22 x 32 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
Scène de la vie quotidienne sur le front, dans une tranchée de Vermelles (nommée 10th avenue) en 1916.
Scene depicting daily life on the front line in a trench in Vermelles (named 10th avenue) in 1916.
Paul Sarrut, Sepoy Harman Singh, 34th Sikh Pioneers (Tarkan Sikh), camp de Cercottes, 7 octobre 1914, lithographie, 22 x 32 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
Il s’agit d’un portrait d’un sepoy (soldat) sikh Turkhan, une communauté originaire du Pendjab, de la région du Nord-Ouest de l’Inde. Les soldats sikhs sont reconnaissables à leurs grands turbans et leurs barbes maintenues par un filet. Leurs noms se terminent par Singh qui signifie "lion". Soldats très valeureux et combatifs, leur grande taille et leur physique robuste en font des guerriers exceptionnels. La religion sikh allie les religions hindoue et musulmane.
This is a portrait of a Tarkhan Sikh soldier (sepoy), a community from Punjab, a region located in North-West India. The Sikh soldier’s typical characteristics are their large turbans and their beards fastened by a net. Their names end in “Singh”, meaning “lion”. Their great valor and pugnacity combined with their body height and their physical robustness made them exceptional warriors. The Sikh religion combines elements of the Hindu and Muslim religions.
Paul Sarrut, Amar Singh, 16 octobre 1914, lithographie, 22 x 32 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
Ce portrait d’un Rajput, a été réalisé dans le camp d’Orléans. Amar Singh est notamment l’auteur du journal publié en 1999 sous le titre Reversing the Gaze : Amar Singh’s Diary. Une partie non publiée concerne la période allant d’Orléans en octobre 1914, à son départ de Toulon vers la Mésopotamie, le 20 décembre 1915.
Les premières divisions indiennes arrivent à Marseille le 26 septembre 1914, puis se dirigent vers le front dès le 30 septembre. Les troupes s’arrêtent le 2 octobre au camp de Cercottes à quelques kilomètres au nord d’Orléans pour les soldats, et à Orléans même pour les officiers. Orléans restera le lieu de transit pour les armées indiennes indiennes entre Marseille et l’Artois, jusqu’à leur départ en novembre 1915 pour le front oriental.
This portrait of a Sikh officer was drawn at the Orléans Camp. Amar Singh is the author of a paper published in 1999 : Reversing the Gaze : Amar Singh’s Diary. A part of it which was not published, was about the period starting from Orléans in October 1914, to his departure from Toulon to Mesopotamia, on December 20th 1915.
After the arrival of the first Indian divisions in Marseille on September 26th 1914, they headed off towards the front line as early as September 30th. On October 2nd the soldiers stopped at the Cercottes Camp located a few miles North of Orléans, whereas the officers stopped in Orléans. Orléans remained the Indians troops’ transit base between Marseille and Artois until their departure for the Eastern front in November of 1915.
Paul Sarrut, Lancier indien détaché auprès du Général Johnson R.F.A, Béthune, 16 décembre 1914, lithographie, 22 x 32 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
Il s’agit ici d’un aide de camp indien du général Johnson du Royal Field Artillery (R.F.A). Les soldats musulmans sont reconnaissables par leur turban surmonté d’un cône.
This is an Indian camp aide who served under General Johnson from the Royal Field Artillery. One of the typical characteristics of these Muslim soldiers was their cone-topped turbans.
Paul Sarrut, Mohan Ram, Purbhia Kahar (Dholi Bearer), 2 novembre 1914, lithographie, 22 x 32 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
Ce soldat de l’Army Bearer Corps est brancardier au sein du département médical britannique.
This soldier from the Army Bearer Corps was a stretcher-bearer serving for the British medical unit.
Paul Sarrut, Officier de la division Lahore, 2nd Mule Corps, 5 novembre 1914, lithographie, 22 x 32 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
Un Cipaye (officier indien) assis sur une chaise, tient son sabre de la main droite, prêt à sortir.
La division Lahore, qui tire son nom de la capitale de l’ancien royaume du Pendjab, est l’une des deux divisions indiennes présentes sur le front occidental avec la division Meerut.
Paul Sarrut est d’ailleurs rattaché à la division Lahore. Cet officier est membre du 2nd Mule Corps qui a pour mission d’acheminer les vivres et munitions depuis l’arrière vers le front.
Sitting on a chair, a Cipaye (Indian officer) is about to draw the sword held in his right hand.
The Lahore Division was one of the two Indian divisions based on the Western front, the second one being the Meerut Division. Its name is derived from the capital of the former Punjabi Kingdom. Paul Sarrut was a member of this division.
The portrayed officer belonged to the 2nd Mule Corps. The corps’ mission was to transport food provisions and ammunition from behind the lines to the front.
Paul Sarrut, Subedar Lehru, type de Dogra (Lahore divisional Signal Compagny), Estaires, 5 [novembre] 1914, lithographie, 22 x 32 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
Le subedar (capitaine) Lehru, un Dogra, est originaire du nord de l’Inde : son turban avec le "pompon" accroché est caractéristique de cette région.
Soldats courageux et disciplinés, les Dogras sont considérés par les Britanniques comme faisant partie de la "race guerrière" : Hindoues et de haute caste, ils ont un sens élevé de l’honneur. Le portrait a été réalisé à Estaires, village occupé par les Alliés tout au long du conflit, et qui sera le point de départ de la bataille de Neuve-Chapelle.
Captain Subedar, of Dofra descent, came from Northern India. The turban with the pendent pompom was a typical characteristic of men from this region.
The British consider these brave and self-disciplined Dogras to be part of the “race of warriors”, for these higher-caste Hindus have a strong sense of honour. This portrait was drawn in Estaires, a village occupied by the Allies throughout the war, where the Battle of Neuve-Chapelle began.
Paul Sarrut, Gurkha du Rajput, 125th Napier Rifle’s, Locon, s.d., lithographie, 22 x 32 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
Portrait d’un Gurkha. Ces soldats, originaires du Népal, sont reconnaissables par leur chapeau de feutre relevé sur l’un des côtés. Ce portrait a été esquissé à Locon, commune située en recul des tranchées, réquisitionnée pour y installer les unités de réserve.
This is a portrait of a Gurkha. These soldiers came from the remote Himalayan regions of the Kingdom of Nepal. They typically wear a felt hat with a turned-up brim on one side. This portrait was drawn in Locon, a village far away from the trenches where reserve units were stationed.
Paul Sarrut, Type de Gurkhas, Vieille-Chapelle, 19 mars 1915, lithographie, 32 x 22 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
À gauche, deux Gurkhas montent la garde. À droite, un autre Gurkha brandit son kukri, poignard traditionnel népalais : couteau de survie à lame large, lourde et recourbée, il est dérivé des cimeterres arabes et moghols.
Ce combattant a gagné la Distinguished Conduct Medal (médaille de conduite distinguée) lors de la bataille de Neuve-Chapelle.
En arrière-plan, on observe l’église de Vieille-Chapelle.
Left : Standing Gurkha guard in a winter uniform with his gun at his feet. In the background, a soldier on guard with his back turned is sitting in an improvised shelter. Right : Full-length portrait of a Gurkha wearing a summer uniform.
The soldier is brandishing his Kukri, a traditional Nepalese dagger. This survival knife with its large, heavy and curved blade is derived from the Arab and Moghol scimitars. This combatant won the Distinguished Conduct Medal during the Battle of Neuve-Chapelle.
Paul Sarrut, Soldats de la police militaire indienne, Lance Dafalgar Indian officer, Calonne-sur-la-Lys et Vieille-Chapelle, 11 et 14 mars 1915, lithographie, 32 x 22 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
À gauche est figuré un soldat de la de la police militaire indienne, basée à Calonne-sur-la-Lys.
Au centre, deux cavaliers du 15e Lancers "Cureton's Multanis" posent : un officier de trois-quarts avec son arme et un lance-daffadar (caporal).
À droite, le brassard du soldat nous indique qu’il est brancardier dans l’armée indienne.
À l’exception des deux lanciers, datés du 27 octobre 1914, cette planche a été réalisée entre le 11 et le 14 mars 1915, au cœur de la bataille de Neuve-Chapelle, au sein de deux communes situées juste à l’arrière des zones de combats, lieux de cantonnement des autorités et des services de santé.
The first drawing on the left portrays an Indian member of the military police at Calonne-sur-la-Lys.
In the middle of the drawing, two lancers from the 15th Lancers “Cureton’s Multanis” are posing. A Dafaldar lancer and cavalry sergeant, presenting his weapon, is portrayed in a three-quarter position. The other man is an officer.
The armband on the soldier’s right arm is the distinctive sign of a stretcher-bearer in the Indian Army.
This portrait was drawn in two villages, between March 11th and 14th during the battle of Neuve-Chapelle. Commanding units and medical units were stationed in these two villages, right behind the combat zones.
Paul Sarrut, Policiers indiens de la division Lahore et APM, Locon, 11 novembre 1914, lithographie, 32 x 22 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
Les deux hommes de gauche sont des lanciers de la police militaire, membres de la division Lahore.
Celui assis sur le muret à droite, d’origine occidentale, est officier de la police militaire (Assistant Provost Marshall). Ce corps d’armée a pour mission de maintenir l’ordre au sein de la division, mais également entre les soldats et les habitants des communes réquisitionnées. Cet officier de l’Indian Army est un occidental.
Cela souligne l’organisation hiérarchique au sein de l’armée indienne, les officiers étant pour la plupart britanniques ou princes des différentes régions de l’Inde, tandis que les soldats sont des Indiens de castes inférieures.
This drawing depicts three members of the Indian Army. Both of the lancers of the military police on the left are members of the Lahore Division.
The military police officer (Assistant Provost Marshall), of the Western descent, is seated on the wall to the right. The army corps had to enforce order among the members of the division as well as among soldiers and inhabitants of the requisitioned villages.
This is a mirror of the hierarchical structure that governed the Indian Army. While the officers were mainly British or princes from various Indian regions, the Indians who had low-rankings or who were from lower castes were ordinary soldiers.
Paul Sarrut, Joueurs de cornemuse et soldats de retour des tranchées, Noeux-les-Mines, 3 juin 1916, lithographie, 22 x 32 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
En haut de la planche, sont représentés deux joueurs de cornemuse du Royal Munsters Fusiliers ; à leurs pieds sont posés les tambours de l’unité.
En bas de la planche, quatre soldats de retour des tranchées couchés avec armes et casques. La 16th Irish Division a été affectée au secteur de Béthune en décembre 1915 et a combattu à Hulluch les 27-29 avril 1916.
Ces dessins ont été réalisés à Noeux-les-Mines, lieu de cantonnement et de préparation des troupes avant les combats.
At the top of the drawing, Lieutenant Colonel Dunston is playing the bagpipe in front of members of the Royal Munster Fusiliers 16th Division. The unit’s drums are depicted below.
At the bottom of the image, four soldiers, most likely belonging to the same unit, are lying on the ground with their weapons and helmets after returning from the trenches. The 16th Irish Division of the Royal Munster Fusiliers was mainly involved in combat during the Battle of Loos in September of 1915.
These portraits were drawn in Noeux-les-Mines where troops were stationed and trained for combat.
Paul Sarrut, Portraits des interprètes de la division Lahore en 1914-1915, lithographie, 32 x 22 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
Les interprètes de la division Lahore, britanniques et français, servent de lien entre les officiers occidentaux, les civils et les soldats indiens. Paul Sarrut s’est certainement représenté lui-même en haut à gauche de la planche. Une lithographie similaire est conservée à la mairie de Neuve-Chapelle.
This drawing portrays the entire team of interpreters belonging to the Lahore Division. These British and French interpreters acted as a link between officers of Western descent, civilians and Indian soldiers. The image on the top-left corner is most likely Paul Sarrut’s self-portrait. A similar portrait can be found inside the Neuve-Chapelle town hall.
Paul Sarrut, Portraits d’officiers de l’Indian Army, Locon et Calonne-sur-la-Lys, 12 mars 1915, lithographie, 22 x 32 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
Ces portraits d’officiers ont été réalisés dans les cantonnements de Locon et de Calonne-sur-la-Lys.
Le colonel Grayfoot est ainsi membre de l’Indian Medical Service et le lieutenant-colonel Sloan du Medical Service, le lieutenant-colonel Hennessy des Supply and Transport Services pour l’Indian Army, tandis que le lieutenant Philipon de La Roa est rattaché à la mission militaire française auprès de l'armée britannique.
These officers of the Indian Army were portrayed in the village of Calonne-sur-la-Lys where troops were stationed and where soldiers wounded on the front line received medical care.
Colonels Grayfoot and Hennessy were both members of the Indian Medical Service that belonged to the Army Medical Corps.
Paul Sarrut, Soldats indiens du 40th Pathans au repos au pied d’une église, Erny-Saint-Julien, 8 décembre 1915, lithographie, 22 x 32 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
Le 40th Pathans s’est illustré lors de la seconde bataille d’Ypres où il a perdu 320 hommes le 26 avril 1915. Il a également participé à la bataille de la crête d’Aubers en mai 1915 et à celle de Loos en septembre 1915, avant de partir pour l’Afrique de l’Est.
This drawing portrays three armed members of the 40th Pathans in a daily life situation in their uniform during the war at the bottom of a church. The 40th Pathans became famous through the second Battle of Ypres during which they lost 320 men on April 26th September 1915 before leaving for East Africa.
Paul Sarrut, Portraits de trois soldats indiens du 113th Field Ambulance, 21 et 22 octobre 1915, lithographie, 32 x 22 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
À droite, deux soldats indiens sont assis sur un banc. Le brassard de celui de gauche confirme qu’il fait partie du corps médical.
The image on the right depicts two Indian soldiers of the 113th Field Ambulance. The armband of the one sitting on the left is the distinctive sign of a member of the medical corps.
Paul Sarrut, Portraits de deux soldats indiens, 1915, lithographie, 22 x 32 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
Deux soldats de la cavalerie indienne, dont l’un est équipé d’éperons et l’autre d’un sabre, posent devant ce qui semble être une ferme. En effet, durant le conflit, les fermes les plus proches du front étaient très souvent réquisitionnées pour y installer des lieux de cantonnement ou des hôpitaux de campagne.
This is a full-lengh portrait of two armed Indian soldiers both in their uniforms. The spurs at the standing soldier’s ankles and the sword held by the second soldier are the distinctive signs of the Indian cavalry. Both of them are portrayed in a countryside setting. The building behind them is apparently a farm. During the war the farms closest to the front line were often requisitioned as military quarters or fields hospitals.
Paul Sarrut, Six Gurkhas au repos, 15 août 1915, lithographie, 32 x 22 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
Au premier plan, deux d’entre eux prennent le temps d’écrire à leurs familles entre les combats et les manœuvres d’entraînement. Les armes et les uniformes pendent au plafond et aux poteaux ; la guerre semble loin pour ces soldats venus de l’Himalaya.
Six Gurkha soldiers are having a rest in what seems to be a barn or a stable. Two soldiers in the foreground are writing letters to their families between combat and training manoeuvres. Their weapons and uniforms are hanging at the ceiling and on wooden beams. Their minds seem to be turned to their Himalayan homeland rather than to the war.
Paul Sarrut, Combattants indiens blessés attendant d’être soignés au 112th Field Ambulance, 12 octobre 1915, lithographie, 32 x 22 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
Deux soldats attendent d’être pris en charge par un médecin militaire. Le soldat de gauche est blessé aux pieds tandis que l’homme de droite l’est à la tête.
Le panneau MEDICAL CASES (cas médicaux) indique le lieu d’attente pour les traitements et les soins. Cela témoigne d’une organisation stricte de la chaîne de soins de l’armée indienne. Les soldats patientent à l’intérieur d’un hôpital de campagne appelé ambulance.
Two sitting soldiers are waiting to be taken care of by a military surgeon. The soldier on the left has a foot injury, whereas the soldier on the right has a head injury.
The sign MEDICAL CASES directs patients to their waiting room. This image is strong evidence of the highly structured care system set up by the Indian Army. These soldiers are waiting inside an ambulance, the equivalent of a field hospital.
Paul Sarrut, Soldat indien du 47th Sikhs en prière, 2 juillet 1915, lithographie, 22 x 32 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
Un soldat indien est assis en tailleur sur un sac de toile, les yeux fermés, en train de prier.
This Indian soldier has his legs crosses on a canvas bag. He is praying his eyes shut. In the background another Indian man is depicted in an upright position. He has most likely just finished praying or is about to say his prayers. Here Paul Sarrut has depicted a scene of daily praying inside a camp where troops were stationed. It consists of tents nearby a cottage.
Paul Sarrut, The Barber of the field, 21 mars 1915, lithographie, 22 x 32 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
Paul Sarrut représente ici un Mangit Gurung (2ème bataillon du 2nd Gurkhas) accroupi se faisant coiffer par un barbier.
Au sol et au premier plan, on aperçoit les instruments du barbier et le chapeau du Gurkha. Pendant leur temps de repos, les soldats en profitaient pour faire une toilette et éviter ainsi les maladies et les invasions de poux qui pullulaient dans les tranchées du front.
Paul Sarrut represents a barber brushing Gurkha’s hair.
On the ground and in the foreground, we see barber’s instruments and Gurkha’s hat. At rest, the soldiers enjoyed having a wash to avoid illnesses or louses which were abundant in the trenches.
Paul Sarrut, Fumeurs de hookah de la division Lahore, 16 novembre 1915, lithographie, 22 x 32 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
Deux membres de la Sanitary Section (corps médical) de la division Lahore, assis à une table, fument un hookah artisanal (nom anglais désignant un narguilé) dans une maison.
Cette scène montre un moment de détente bien rare entre deux interventions médicales ou le transport des blessés.
Two soldiers from the Sanitary Section of Lahore Division seated on a table, are smoking the artisanal hookah (nargile) in a house requisitioned from the army to transform it into a field hospital.
This scene depicts a very rare moment between two medical treatments or transport of the wounded.
Paul Sarrut, Cavaliers sikhs au repos dans la campagne française, 4 août 1915, lithographie, 32 x 22 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
Portrait de quatre cavaliers, sans doute de confession sikh, au repos à l’arrière du front, à l’écart d’un village, très certainement dans une prairie où se trouvent leurs montures.
Portrait of four riders, certainly Sikhs, at rest in the rear front, isolated from the closest village and surely in a meadow where their horses are grazing.
Paul Sarrut, Soldats du 27th Punjabis au repos, Warnes, 24 novembre 1915, lithographie, 22 x 32 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
Venu du Pendjab, région située entre le Pakistan et l’Inde, le 27th Punjabis a servi dans l’infanterie indienne en France, en Égypte et en Mésopotamie.
Paul Sarrut represents four soldiers of 27th Punjabis at rest inside a house. Coming from Pendjab, between Pakistan and India, the 27th Punjabis served in the Indian infantry in France, Egypt and Mesopotamia.
Paul Sarrut, Musiciens du 27th Punjabis de la division Lahore, Warnes, 25 novembre 1915, lithographie, 22 x 32 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
Des musiciens (bandsmen) indiens du 27th Punjabis, rattachés à la division Lahore, sont ici saisis par Paul Sarrut avec leur tambour, grosse caisse ou cornemuse.
Ces instruments, notamment la cornemuse, sont surtout originaires des îles britanniques et rappellent la présence coloniale en Inde et les échanges culturels qui ont pu avoir lieu. La scène se déroule à l’intérieur d’une ferme à cour carrée, typique de l’Artois.
Bandsmen from the 27th Punjabis Lahore Division are drawn by Paul Sarrut with their drums, bass drums and bagpipes.
These instruments, especially bagpipes, come from the British islands and remind the colonial presence in India and the cultural exchange between these two countries. The scene seems to be drawn inside a farm with a square courtyard, typical from the Artois.
Paul Sarrut, Scènes de vie de soldats indiens dans un camp de cantonnement, La Gorgue, 17 et 22 octobre 1915, lithographie, 22 x 32 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
En haut, les porteurs d’eau de la 112th Field Ambulance du camp de La Gorgue, membres de l’Indian Medical Corps, apportent l’eau nécessaire aux opérations.
En bas, deux soldats Pathans s’entraînent au tir à la mitrailleuse automatique, tandis que deux autres discutent au pied d’un arbre, devant une hutte en paille.
At the top, water-carriers from the 112th field ambulance of La Gorgue’s billet, members of the Indian Medical Corps, have to bring water for wounded soldiers or surgeons. Behind them, some Indian soldiers are seated in front of tents.
At the bottom, two Pathans soldiers are training to automatic sub-machine guns, while two others are discussing near a tree in front of a straw’s hut.
Paul Sarrut, Ambulanciers indiens à Isbergues, ferme de M. Charles Réant, 15 novembre 1915 ; pionniers sikhs, 9 août 1915, lithographie, 22 x 32 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
Le dessin du haut représente un groupe de brancardiers de la division Lahore. Cette ambulance, comme la majeure partie des hôpitaux de campagne, était installée dans une vaste ferme permettant d’y mettre les blessés à l’abri.
En bas, des soldats sikhs sont au repos, en uniformes et en armes. À l’arrière-plan, un officier occidental est assis.
At the top : group of stretcher bearers from Lahore Division ambulance. This field ambulance, like most of them, was set in a farm which offered enough space to take the wounded cover. This one is situated in Mr Réant’s farm in Isbergues.
At the bottom : portraits of Sikhs soldiers at rest, with weapons and uniforms. In the background, we see an officer looking more occidental.
Paul Sarrut, Portraits de lanciers de la division Lahore, camp de Cercottes, Orléans, 6 octobre 1914, lithographie, 22 x 32 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
Trois soldats du 15th Lancers en faction font le guet au sein du camp de Cercotte. Au centre, l’un d’entre eux se tient debout, au garde-à-vous, en uniforme et lance au pied, devant une tente où un officier est assis sur un coussin. En arrière-plan, un troisième prend du repos.
Le 15th Lancers forme le régiment de cavalerie de la 3e division, dite de Lahore. Il a notamment servi lors des batailles d’Aubers, de Festubert, Loos, Messines, mais aussi de Neuve-Chapelle, avant de partir sur le front oriental en 1915.
Three soldiers of the 15th Lancers are represented here in front of tents of Cercottes’s billet. In the middle, a soldier in uniform with a lance at his feet, stands to attention in front of a tent. Inside, an officer is seated on a cushion.
The 15th Lancer forms the cavalry regiment of the 3rd Lahore Division. This regiment served in particular during the battles of Aubers, Festubert, Loos, Messines, and Neuve-Chapelle before leaving to the western front in 1915.
Paul Sarrut, Scènes de vie quotidienne de l’Indian Army : 111th Field Ambulance, Lozinghem, 17 janvier 1915 ; Portrait d’un barbier, 24 mars 1915, lithographie, 22 x 32 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
À gauche, assis à l’intérieur d’un bâtiment, trois soldats indiens blessés attendent d’être soignés au sein de la 111th Field Ambulance de l’armée indienne.
Au premier plan, l’un d’entre eux, à la main bandée, tient un gobelet. À droite, un barbier s’occupe de la toilette d’un soldat. Tous deux sont assis sur des tourets qui contenaient des fils électriques ou de télécommunication. Un troisième, debout, attend son tour.
On the left : portraits of three wounded Indian soldiers, waiting for being treated inside the 111th Field Ambulance of the Indian Army.
Seating inside the building, the soldier in the foreground with a bandaged hand is drinking his regulatory tumbler. On the right: portraits of three soldiers in their billet. On this scene, the barber is washing a soldier. Both of them are seated on bench grinders which contained electric cords or telecommunication. A third one, standing up, is waiting for his turn by watching the barber working.
Paul Sarrut, Scènes de vie quotidienne de l’Indian Army : 111th Field Ambulance, Lozinghem, 17 janvier 1915 ; Portrait d’un barbier, 24 mars 1915, lithographie, 22 x 32 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
À gauche, assis à l’intérieur d’un bâtiment, trois soldats indiens blessés attendent d’être soignés au sein de la 111th Field Ambulance de l’armée indienne.
Au premier plan, l’un d’entre eux, à la main bandée, tient un gobelet. À droite, un barbier s’occupe de la toilette d’un soldat. Tous deux sont assis sur des tourets qui contenaient des fils électriques ou de télécommunication. Un troisième, debout, attend son tour.
On the left : portraits of three wounded Indian soldiers, waiting for being treated inside the 111th Field Ambulance of the Indian Army.
Seating inside the building, the soldier in the foreground with a bandaged hand is drinking his regulatory tumbler. On the right: portraits of three soldiers in their billet. On this scene, the barber is washing a soldier. Both of them are seated on bench grinders which contained electric cords or telecommunication. A third one, standing up, is waiting for his turn by watching the barber working.
Paul Sarrut, Scènes de vie de l’Indian Army, Lestrem, [9 décembre] et s.d., lithographie, 22 x 32 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
En haut, un transporteur Tonga avec sa charrette et deux chevaux, s’est arrêté au centre du village de Lestrem, détruit pendant le conflit.
En bas, trois soldats de la 1ère Compagnie du 4th Gurkhas sont assis autour d’une caisse de munitions ou de ravitaillement. Derrière eux, un quatrième marche avec son kukri à la main, tandis qu’un autre balaie le sol.
At the top, a Tonga carrier with his cart and two draft horses is stopped in the village of Lestrem, destroyed during the war.
At the bottom, Paul Sarrut draws the 4th Gurkha’s 1st company’s soldiers. Three are seated around a munitions or supplies crate. Behind them, one is walking with his kukri in his hand, while another one is sweeping the ground.
Paul Sarrut, Portraits de soldats du 15th Sikhs à l’entraînement et au repos, Allouagne, 10 janvier 1915, lithographie, 22 x 32 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
En haut, des soldats du 15th Sikhs à l’entraînement suivent les directives des deux sous-officiers debout derrière eux.
En bas, des soldats sikhs sont au repos, sous les couvertures, au camp de cantonnement. Le brassard de celui de gauche précise qu’il est brancardier pour le corps médical (Stretcher Bearer).
At the top, the 15th Sikhs soldiers are training and following the orders of the standing up non-commissioned officers.
At the bottom, Sikhs soldiers are having a rest under covers in the billet. The armband of the soldier on the left shows that he is a stretcher bearer.
Paul Sarrut, Deux soldats indiens au repos, 1915, lithographie, 32 x 22 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
Portraits de deux soldats indiens, allongés sur leurs sacs de couchage sans uniforme ni arme.
Portraits of two Indian soldiers, lying on sleeping bags without uniform or weapon.
Paul Sarrut, Vie quotidienne au sein de l’armée indienne, 21 septembre 1915 et La Gorgue, 16 octobre 1915, lithographie, 22 x 32 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
La planche du haut fait référence aux soldats de l’une des compagnies de transmissions (Signal Company) du Royal Engineers.
Leur rôle était indispensable, puisqu’ils combattaient en premières lignes et devaient assurer les communications entre l’arrière-front, l’artillerie et les premières lignes d’infanterie. La tactique d’attaque courante reposait sur l’utilisation des tirs de barrage d’artillerie précédant l’infanterie. La coordination entre les deux corps d’armée confiée aux Signal Companies était essentielle.
En bas, des soldats indiens du 40th Pathans sont au repos dans le village de La Gorgue. Ils tentent de se réchauffer, alors que le froid s’est déjà installé sur le front de l’Ouest.
At the top, the soldiers come from the Royal Engineers Signals Company.
Their role is essential: they had to go to the first lines on the front and must maintain the telecommunications between the rear-front, the artillery and infantry’s first lines. They used artillery roadblock before the infantry, as a usual attack tactic. The coordination between the two army corps was organised by the Signals Company.
At the bottom, some Indian soldiers from the 40th Pathans are having a rest around a campfire in La Gorgue. These men are warming up, while the cold as already touched the western front.
Paul Sarrut, Soldats du 15th Lancers de l’Indian Army, Marles-les-Mines, 21 janvier 1915, lithographie, 22 x 32 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
Tout comme les fermes et les autres édifices publics, les écoles sont souvent réquisitionnées pour y loger les troupes, leurs grandes salles permettant d’y aménager aisément des dortoirs. En bas, des soldats en uniforme du 15th Lancers sont allongés avec leurs armes et paquetages.
At the top, a group of Indian Lancers is installed in Marles-les-Mines’s school. Such as farms and public buildings, schools are requisitioned and used as shelters and especially dormitories because they can welcome many soldiers. At the bottom, soldiers from the 15th Lancers are lying on their pack, with their uniforms and weapons.
Paul Sarrut, Groupe de soldats indiens au repos, 8 août 1915, lithographie, 22 x 32 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
Ces soldats indiens tentent de trouver la fraîcheur à l’ombre de leurs tentes, installées sous les arbres.
These soldiers enjoy the sun of August and have a rest in their tents under the trees.
Paul Sarrut, Portrait d’un soldat indien en cantonnement, 11 octobre 1914, Paul Sarrut, lithography, 32 x 22 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
Portrait d’un soldat indien accroupi devant une bouilloire sur le feu.
Portrait of an Indian soldier, crouching down in front of kettle on fire. He could be an aide-de-camp preparing tea for an officer.
Paul Sarrut, Soldats du 2e bataillon des Black Watch dans une tranchée, s.d., lithographie, 22 x 32 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
Des soldats du 2e bataillon des Black Watch sont en action dans une tranchée sur le front. Équipés d’une veste britannique, leurs bérets et leurs kilts témoignent de leur origine écossaise. The Black Watch fut le régiment écossais ayant aligné le plus de bataillons lors de la Première Guerre mondiale. Ceux-ci ont été envoyés sur le front de l’Ouest, mais également en Mésopotamie, en Palestine et dans les Balkans. Ils ont été surnommés "Die Damen aus der Hölle" (Les Dames de l’enfer) par les troupes allemandes, car ils conservaient leurs kilts jusque sur les lieux de combats.
Black Watch 2nd Battalion soldiers are fighting in a trench. Dressed with a British jacket, their berets and kilts prove their scottish origins.
The Black Watch had the most important number of battalions during the war. These battalions were sent to the western front, Mesopotamia, Palestine and in the Balkans. The Germans called them "Die Damen aus des Hölle" (Women of Devil), because they kept their kilt even during battles.
Paul Sarrut, Portrait d’un joueur de tambour du 6th Royal Irish et d’un joueur de cornemuse des Black Watch, s.d., septembre 1915, , lithographie, 32 x 22 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
Les Joueurs de tambour (du 6th Royal Irish, à gauche) et de cornemuse (des Black Watch, à droite) ont eu un rôle crucial dans les premières lignes pour donner du courage aux soldats partant au combat. À noter que le 6th Royal Irish n’arrive en France qu’en décembre 1915, mais le dessin indique toutefois le mois de septembre. Ce dessin est semble-t-il plutôt de 1916.
On the right, a Black Watch’s piper reminds us that these guys were playing an essential role in the first lines to help the soldiers for being brave before going to fight.
Paul Sarrut, Scènes de vie quotidienne de soldats du 6th Royal Irish, 3 et 5 février 1916, lithographie, 22 x 32 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
Des soldats irlandais au repos dans une maison tentent de se réchauffer autour d’un poêle.
Irish soldiers having a rest in a house. They are warming up around a wood-burner.
Paul Sarrut, Portrait de soldats du 7th Royal Inniskilling Fusiliers, 12 mai 1916, lithographie, 22 x 32 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
Trois soldats du 7th Royal Inniskilling Fusiliers, de l’infanterie irlandaise (Irish Infantry), sont ici représentés en armes et uniforme.
Ils ont notamment combattu lors des batailles du Cateau, à Gallipoli, en Macédoine, en Palestine.
Three soldiers from the 7th Royal Inniskilling Fusiliers, members of the Irish Infantry, are drawn here with weapons and uniforms.
They fought during the battles of Le Cateau, in Gallipoli, Macedonia, Palestine and the Western Front.
Paul Sarrut, Portraits d’un tambour et d’une cornemuse écossais du 10th Gordons Highlanders, mai 1916, lithographie, 22 x 32 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
Le tambour (drummer) Bromley et le joueur de cornemuse (piper) Hastie prennent la pose.
Formé à Aberdeen en Écosse, le 10e bataillon des Gordon Highlanders arrive en France en juillet 1915, et a en charge la redoute Hohenzollern sur le secteur de Loos-en-Gohelle. Il capture le village en septembre 1915, en faisant de nombreux prisonniers. Le bataillon participe également en avril 1917 à l’offensive de la crête de Vimy.
The drummer Bromley and the piper Hastie sit here for Paul Sarrut.
Trained in Aberdeen in Scotland, the 10th Gordon Battalion arrived in France in July 1915 and had to load the Hohenzollern Redoubt around the city of Loos. They captured the village of Loos in September 1915 by taking a lot of prisoners. They fought too in Arras in April 1917, during the battle of Arras and Vimy ridge.
Paul Sarrut, Scènes de la vie quotidienne de soldats du 34th Sikh Pioneers, s.d. et 5 juillet 1915, lithographie, 22 x 32 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
En haut, trois soldats du 34th Sikh Pioneers sont représentés dans un camp de cantonnement.
L’un d’eux, au second plan, nettoie son fusil. En bas, un soldat du 34th Sikh Pioneers pose avec ses outils.
At the top, three soldiers from the 34th Sikh Pioneers are represented in a billet.
One of them in the background is cleaning his rifle. At the bottom in the foreground, a 34th Sikh Pioneer soldier poses with his main tools.
Paul Sarrut, Soldats indiens dans un intérieur, et soldats indiens dans l’ambulance de La Gorgue, 16 octobre 1915 et s.d., lithographie, 32 x 22 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
À gauche, des soldats indiens sont au repos à l’intérieur d’un bâtiment où sont entreposés les armes et paquetages.
À droite, Paul Sarrut représente des hommes de la 111th Indian Field Ambulance, installée en extérieur à La Gorgue. Le soldat au premier plan semble être originaire du Pendjab musulman ; derrière lui, un autre se réchauffe devant un poêle.
On the left Indian soldiers are having a rest inside a building where weapons and packages are stored.
On the right we see a daily life scene of the 111th Indian Field Ambulance in La Gorgue. The soldier in the foreground, seems to come from the Muslim Punjabi, while the two others are seating and trying to warm up around a wood-burner.
Paul Sarrut, Portraits de soldats britanniques en attente de retourner sur le front, 8 juin 1916 et juillet 1916, Paul Sarrut, lithographie, 22 x 32 cm. Archives Départementales du Pas-de-Calais, 3 FI 608.
En haut, des soldats britanniques se trouvent au croisement nommé "Le Philosophe", entre Vermelles et Loos-en-Gohelle.
Sur la pancarte on peut lire "Motorcars, lorries and waggons not going throught Vermelles must not past this point", ce qui signifie que les automobiles, camions et chariots ne passant pas par Vermelles ne doivent pas passer par ce point. En bas, des soldats écossais attendent au même point de rencontre "Le Philosophe".
At the top, British soldiers are meeting at the checkpoint of the street called “Le Philisophe”, located between Vermelles and Loos.
On the banner, we can read “Motorcars, lorries and waggons not going through Vermelles must not past this point ”, which means that cars, trucks and wagons which are not going through Vermelles, don’t have to be checked at this point. At the bottom, Scottish soldiers are waiting at the same meeting point “Le Philosophe”.
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