Les Archives du Pas-de-Calais (Pas-de-Calais le Département) - Le 15 décembre 2019 - 12h47
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Parmi les rapports d'experts déposés au greffe du tribunal de première instance d’Arras en 1905 (3 U 1/1283) figure ce dossier, établi après une collision le 2 juillet 1905, place Lamartine à Béthune, entre la De Dion Bouton d'Alexandre Fichaux, malteur à Haubourdin, et la Gladiator de Désiré et Julien Delansorne, négociants à Arras. Désiré Delansorme sera maire d’Arras entre 1929 et 1937. Après avoir été champion cycliste, il est alors un promoteur de l’automobile dans la région. L’expertise devait aider à établir les responsabilités des conducteurs et le coût de la réparation des véhicules, mais l’affaire semble s’être arrangée à l’amiable, car elle n’apparaît plus ensuite dans les répertoires du tribunal.
Ce document m’a paru remarquable, car c’est le début de l’usage de la photographie par la justice, le début aussi de l’automobile, l’accident rassemble une foule de curieux, et les automobilistes malchanceux sont des notables. C’est l’une des toutes premières affaires relatives à l’automobile apparaissant dans nos fonds judiciaires. Lors des décennies suivantes, les dossiers de cet ordre, litiges, accidents ou délinquance routière, en représenteront une partie toujours plus significative.
Rapport d’expertise déposé au tribunal de première instance d’Arras, 1905. Archives départementales du Pas-de-Calais, 3 U 1/1283, page 1/15.
Dépôt du 6 décembre 1905
Les Soussignés :
M. Eudes de Retz, Receveur des Hospices demeurant à Arras,
M. Félix Devouge, Gérant de l’Agence commerciale
d’automobiles du Nord à Lille,
M. Vlieghe, Constructeur, 57 rue Nain à Roubaix,
En conformité du jugement du tribunal civil d’Arras
en date du 13 juillet 1905, nous sommes transportés à
Béthune le 24 octobre 1905 sur le lieu de la collision où
nous avons mis en présence les deux parties accompagnées de leurs conseils.
La collision s’est produite place Lamartine, au croisement
des rues de l’Armée et d’Aire. Cette place laisse un grand
espace découvert ; le prolongement de ces rues à travers se trouve indiqué par des trottoirs encadrant des terrasses.
La voiture de M. Delansorne arrivait par la rue d’Aire
et M. Fichaux par la rue de l’Armée.
Un groupe de maisons formant un pan coupé cachait les
deux voitures : à M. Fichaux celle de M. Delansorne à sa gauche,
à M. Delansorne celle de M. Fichaux à sa droite.
(Voir le plan annexé)
Il s’agissait de nous rendre compte si les choses s’étaient
passées comme le faisaient supposer les constatations faites dans
nos précédents rapports et aussi de voir si l’une ou l’autre
des parties aurait pu, par une manœuvre de sa voiture, éviter
le choc.
À cet effet :
Nous avons fait prendre à chaque voiture la position où
elle devait se trouver dans les rues de l’Armée et d’Aire
au moment où il était possible aux deux conducteurs de s’apercevoir.
Rapport d’expertise déposé au tribunal de première instance d’Arras, 1905. Archives départementales du Pas-de-Calais, 3 U 1/1283, page 2/15.
Les deux parties n’ayant pu s’entendre sur ces positions, nous avons
considéré que ce point pouvait être sur une ligne menée en prolongement de
part et d’autre du pan coupé de la maison faisant l’angle des deux rues.
Il s’agissait de savoir si à partir du moment où des voitures il était
possible de s’apercevoir l’un ou l’autre, des conducteurs pouvait éviter la rencontre.
Voici ce que nous avons fait dans ce but :
1. Nous avons fait reculer la voiture de M. Fichaux à 200 mètres en arrière
et après avoir installé un nombre de voyageurs égal à celui au moment de
l’accident, un expert étant à côté du conducteur, nous avons prié ce
dernier de lancer la voiture à l’allure qu’il jugeait qu’elle marchait
au moment de l’accident.
À l’instant exact où la voiture passait au point F, c'est-à-
dire au moment où de la voiture on pouvait apercevoir celle de M.
Delansorne, l’expert donnait inopinément l’ordre au conducteur de
freiner et virer à droite, manœuvre que la voiture de M. Fichaux
aurait dû faire et a commencé à faire le jour de l’accident.
Dans le même moment, l’un de nous chronométrait le temps
mis à parcourir les derniers 150 mètres.
Au commandement la voiture fut presque arrêtée sur place et le
virage se fit sur un angle droit laissant entièrement libre le côté gauche
de la rue. Quant à l’allure de la voiture, elle fut pour les 150 mètres
de 33 secondes, ce qui fait ressortir la vitesse moyenne à 16 ou 17
kilomètres à l’heure.
Pour l’autre voiture :
Nous fîmes reculer M. Delansorne jusqu’à l’octroi où il prétend
avoir ralenti, c'est-à-dire à 60 mètres, la voiture également chargée
de son nombre de voyageurs. Un expert accompagnait le conducteur.
La voiture étant également lancée, le conducteur fut par un
ordre bref de l’expert invité à freiner.
La voiture qui était sur la seconde vitesse fut arrêtée sur cinq mètres.
Rapport d’expertise déposé au tribunal de première instance d’Arras, 1905. Archives départementales du Pas-de-Calais, 3 U 1/1283, page 3/15.
Tout nous porte à croire que le jour de l’accident, M. Delansorne
marchait sur sa troisième vitesse, par conséquent à une allure plus accélérée.
Sur notre demande aux parties s’ils avaient d’autres constatations à
nous faire consigner, M. Fichaux et son conseil faisant remarquer que la
moulure formant le haut du dais de la voiture de M. Delansorne por-
tait des traces de froissement réparés qui proviendraient du heurt de ce
dais contre un des montants arrière de dais de la voiture de M. Fichaux,
ce montant présentant une torsion bien indiquée sur la photographie
prise aussitôt l’accident.
Il nous fut demandé de relever la hauteur de la torsion par
rapport au sol et la hauteur de la moulure du dais de la voiture
Delansorne également par rapport au sol, ces deux dimensions devant
coïncider.
Sur la photographie, la torsion du montant se trouve sous
une potence ; cette hauteur par rapport au sol fut trouvée de
un mètre 95 centimètres. La
hauteur de la moulure de la voiture Delansorne par rapport
au sol fut trouvée de deux mètres sept centimètres ; il n’y avait
donc pas coïncidence, mais, si à la hauteur de 1m 95, hauteur
de la torsion, on ajoute les quinze ou douze centimètres de la
hauteur du trottoir, on arrive exactement à 2m 07, hauteur de
la moulure de la voiture Delansorne.
Ceci venait confirmer notre première appréciation : il y
avait bien eu choc de la voiture de M. Delansorne contre la
voiture de M. Fichaux, mais à ce moment, point important,
cette dernière occupait le trottoir où elle était venue d’elle-même
et non lancée par le choc.
Conclusion :
M. Fichaux ou marchait à une allure rapide vers 30
kilomètres à l’heure peut-être, puisqu’il n’a pu, comme au […]
Rapport d’expertise déposé au tribunal de première instance d’Arras, 1905. Archives départementales du Pas-de-Calais, 3 U 1/1283, page 4/15.
[…] moment de l’expérience faire son virage, ou il a perdu son sang-froid,
n’esquissant qu’un virage à droite et allant se jeter
sur le trottoir de face où l’une des roues avant se
brisait sur la bordure.
M. Delansorne, voyant une voiture prenant une direction
de même sens que la sienne, a appuyé à gauche et de
plus en plus jusque monter également sur le trottoir, mais
ne pouvant éviter le choc, la voiture de M. Fichaux étant
venue s’immobiliser devant lui, selon les conclusions de
notre rapport du 1er août 1905.
Peut-être M. Delansorne aurait-il pu freiner plus tôt
ou comme le faisait M. Fichaux se porter dans la rue
à gauche, mais cette manœuvre se fait plus facilement vers
la droite que vers la gauche et est moins ingrate à faire
avec une voiture courte qu’avec une voiture longue à
carrosserie surélevée qui est le cas de la voiture de M. Delansorne.
Il faut se rendre compte pour excuser l’un et l’autre
de la rapidité avec laquelle la collision a dû se produire
en admettant pour les deux voitures une vitesse de 20 kilo-
mètres à l’heure entre le moment où les deux conducteurs
ont pu s’apercevoir et le moment du choc, il a dû
s’écouler 3 à 4 secondes.
En résumé, M. Delansorne qui, suite de son
ralentissement à l’octroi, ne devait pas marcher à plus
de 20 kilomètres à l’heure, a cru pouvoir passer.
La disposition des lieux semble, du reste, indiquer que
M. Delansorne était plus engagé que M. Fichaux, car la
ligne de prolongement du coin coupé de la maison formant
l’angle du carrefour coupe l’axe de la rue où était M.
Fichaux plus loin du point de la collision que dans la
rue où était M. Delansorne.
Rapport d’expertise déposé au tribunal de première instance d’Arras, 1905. Archives départementales du Pas-de-Calais, 3 U 1/1283, page 5/15.
La différence de vitesse des voitures a fait que
malgré le plus long chemin à parcourir, M. Fichaux
est venu quand même se porter en avant en face
de M. Delansorne qui, voyant l’impossibilité
de passer, a fait un virage brusque à gauche
en frainant et montant le trottoir où déjà
M. Fichaux venait de s’engager et s’immobiliser
par suite de la rupture de la roue avant.
Nous devons remarquer que M. Fichaux s’est
dérangé de la route qu’il avait à suivre pour éviter
l’accident, ce qui explique sans doute qu’il n’a pu
réussir son virage et éviter le froissement de sa
voiture par celle de M. Delansorne, froissement
représenté par une masse de 2000 kilos (poids
de la voiture de M. Delansorne avec les voyageurs)
qui même à une vitesse réduite a produit un choc
des plus violents.
Fait à Arras le vingt-quatre octobre mil
neuf cent cinq.
[signé] Félix Devouge, M. Vlieghe, Eudes de Retz.
Enregistré à Arras (A.J.) le premier décembre 1905
fol 15 ce 199 reçu trois francs soixante […]
Rapport d’expertise déposé au tribunal de première instance d’Arras, 1905. Archives départementales du Pas-de-Calais, 3 U 1/1283, page 6/15.
Rapport d’expertise déposé au tribunal de première instance d’Arras, 1905. Archives départementales du Pas-de-Calais, 3 U 1/1283, page 7/15.
Dépôt du 5 décembre 1905
Les soussignés :
M. Eudes de Retz, Receveur des Hospices demeurant
à Arras,
M. Félix Devouge, gérant de l’agence commer-
ciale d’automobiles du Nord à Lille,
M. Vlieghe, constructeur, 57, rue Nain à Roubaix,
Commis par jugement du tribunal civil d’Arras
en date du 13 juillet 1905, à l’effet d’expertiser
deux voitures automobiles appartenant l’une à
Messieurs Désiré et Julien Delansorne, négociants
à Arras, l’autre à Monsieur Alexandre Fichaux,
malteur, demeurant à Haubourdin, entrées en collision
le 2 juillet 1905 à Béthune.
Nous sommes transportés en cette ville le
25 juillet 1905 pour, en conformité du jugement
du 13 juillet 1905 examiner l’automobile de
M. Fichaux, constater son état, indiquer les
réparations et remplacements à faire, en déterminer
le coût, indiquer la dépréciation causée.
Nous avons constaté l’obligation du remplace-
ment des pièces suivantes ; brisées ou dont la
mise en état par raccommodage ne donnerait
plus une sécurité suffisante à la voiture.
Nous estimons que par suite des rempla-
cements faits comme nous l’indiquons, l’automo-
bile n’aura nullement perdu de sa valeur,
la dépréciation sera donc nulle.
Reprise de la voiture et des accessoires
au lieu de l’accident. Démontage de la
carrosserie. Déshabillement du châssis et […]
Rapport d’expertise déposé au tribunal de première instance d’Arras, 1905. Archives départementales du Pas-de-Calais, 3 U 1/1283, page 8/15.
[…] expédition à de Dion. Nettoyage
des pièces. Réparation de la
carrosserie et du capot. Redressé
les ferrures de la carrosserie et
du dais. Ajusté les nouvelles pièces.
Remontage complet de la voiture.
Essais et conduite à Hauboudin
D’après temps passé : 198,50.
Peinture du châssis : 6.
Port grande vitesse aller et retour
de Dion : 25,35.
Emballage pour retour : 15.
Facture de Dion. Pour démonta-
ge et remontage du châssis, fourni-
ture de tubes, raccords, douilles,
essieu avant complet avec roues,
fond de carburateur et ailes : 777.
Fourniture de 15 boulons pour
carrosserie et ailes à 0, 20 : 3.
2 enveloppes usages à 75 fr pièce : 150.
1 lanterne : 26.
Porte lanterne redressé et nickelé : 3,50.
Remonté dais et arrangé, pièce
jumelle pour ressort : 4,50.
Soit au total : 1 208,85.
Au point de vue des responsabilités
à établir, nous pouvons dès maintenant
dire que le châssis de la voiture a été […]
Rapport d’expertise déposé au tribunal de première instance d’Arras, 1905. Archives départementales du Pas-de-Calais, 3 U 1/1283, page 9/15.
[…] losangé par suite d’un choc venant de
gauche et de côté vers le marchepied ;
que le bris de la roue, la torsion de
l’essieu avant et des mains d’attache
des ressorts est dûe à la bordure du
trottoir sur lequel nous supposons que le
conducteur a mené sa voiture avant le choc.
De ce dernier chef, le remplacement des pièces
brisées peut être évalué à 300 francs.
Fait à Arras le vingt cinq juillet mil neuf
cent cinq.
[signé] Félix Devouge, M.Vlieghe, Eudes de Retz.
Rapport d’expertise déposé au tribunal de première instance d’Arras, 1905. Archives départementales du Pas-de-Calais, 3 U 1/1283, page 10/15.
Dépôt du 6 décembre 1905
Les Soussignés :
M. Eudes de Retz, Receveur des Hospices
demeurant à Arras,
M. Félix Devouge, Gérant de
l’Agence commerciale d’automobiles du Nord
demeurant à Lille,
M. Vlieghe, constructeur, demeurant
57, rue Nain à Roubaix,
Avons visité ce jour 1er Août 1905
la voiture de Messieurs Désiré et Julien
Delansorne.
Des constatations que nous avons pu faire,
tout en regrettant que la voiture ait été ré-
parée avant notre examen, nous estimons
les dégâts suivants :
Monsieur Désiré Delansorne
nous a en outre déclaré le bris
de la glace avant de la voiture
À reporter : 191,30.
Rapport d’expertise déposé au tribunal de première instance d’Arras, 1905. Archives départementales du Pas-de-Calais, 3 U 1/1283, page 11/15.
Report : 191,30.
dont le coût sur facture de la mai-
son Gladiator est de : 32.
Peinture raccords et charronnage : 56.
Soit au total : 279,30.
Nous avons constaté sur une photographie
prise sur place un peu après l’accident, le bris
du porte-phare droit de la voiture ; la torsion du
porte-phare de gauche, la torsion de la manivelle
de mise en route. Ces détériorations, M. Désiré
Delansorne les reconnait comme provenant du choc,
sauf la torsion de la manivelle de mise en
route qu’il prétend provenir de la chute de
la lanterne-phare qui serait tombée dessus.
Nous nous demandons si cette torsion ne
serait pas dûe plutôt à un choc plus violent
que la chute d’une lanterne, laquelle, dans
ce cas, aurait été mise hors d’usage, alors
que le coût de sa réparation a été très
minime.
Ce choc aurait déterminé non seulement…
Rapport d’expertise déposé au tribunal de première instance d’Arras, 1905. Archives départementales du Pas-de-Calais, 3 U 1/1283, page 12/15.
[...] la torsion de la manivelle, mais la déformation
du faux châssis (M. Delansorne reconnait l’avoir
redressé), d’où bris des trois pattes d’attache du
carter du moteur qui servent à le boulonner sur
ce faux châssis.
M. Delansorme nous déclare qu’une seule
patte était brisée par suite de la collision, que
les deux autres auraient été cassées au démontage.
Nous le répétons : ces constatations, nous n’avons
pu les faire que sur une voiture réparée.
Quant aux responsabilités de l’accident, nous reportant
à nos premières constatations faites à Béthune le 25 juillet
sur la voiture de M. Fichaux, nous croyons pouvoir
déclarer que M. Delansorne a fait ce qu’il était possible
pour éviter la collision, mais qu’il n’a pu le faire, la
voiture de M. Fichaux ayant été immobilisée par le
bris de la roue contre le trottoir.
Fait à Arras le premier Août mil neuf
cent cinq.
[signé] Félix Devouge, M.Vlieghe, Eudes de Retz.
Rapport d’expertise déposé au tribunal de première instance d’Arras, 1905. Archives départementales du Pas-de-Calais, 3 U 1/1283, page 13/15.
Voyage à Béthune pour expertiser
les dégâts de la voiture Fichaux :
– M. Devouge : 6 vacations, 82 kilomètres.
– M. Vlieghe : 6 vacations, 86 kilomètres.
– M. de Retz : 6 vacations, 75 kilomètres.
Voyage à Arras pour expertiser
les dégâts de la voiture Delansorme :
– M. Devouge : 6 vacations, 108 kilomètres.
– M. Vlieghe : 6 vacations, 112 kilomètres.
– M. de Retz : 6 vacations, 75 kilomètres.
Voyage à Béthune pour mises en
présence des parties sur le lieu
de l’accident :
– M. Devouge : 8 vacations, 82 kilomètres.
– M. Vlieghe : 8 vacations, 86 kilomètres.
– M. de Retz : 8 vacations, 76 kilomètres.
Levée du plan des lieux par
le Maire de Béthune :
– M. de Retz : 1 vacation.
Plan-topo du lieu de l’accident :
– M. de Retz : 1 vacation.
Voyage à Lille pour préliminaires
des rapports :
– M. Devouge : 8 vacations, 26 kilomètres.
– M. Vlieghe : 8 vacations, 20 kilomètres.
– M. de Retz : 8 vacations, 108 kilomètres.
Rédactions des rapports :
– M. de Retz : 5 vacations.
Copie des rapports sur timbre :
– M. de Retz : 1 vacation.
Signature des rapports :
– M. Devouge : 1 vacation.
– M. Vlieghe : 1 vacation.
– M. de Retz : 1 vacation.
Dépôt des rapports :
– M. de Retz : 3 vacations.
Total :
– M. Devouge : 29 vacations, 298 kilomètres.
– M. Vlieghe : 29 vacations, 304 kilomètres.
– M. de Retz : 40 vacations, 260 kilomètres.
Récapitulation d’autre part.
Rapport d’expertise déposé au tribunal de première instance d’Arras, 1905. Archives départementales du Pas-de-Calais, 3 U 1/1283, page 14/15.
– M. Devouge : 29 vacations à 6 f : 174.
298 kilomètres à 0 f 45 : 134,10.
[total] 308,10.
– M. Vlieghe : 29 vacations à 6 f : 174.
304 kilomètres à 0 f 45 : 136,80.
[total] 310,80.
– M. de Retz : 40 vacations à 6 f : 240.
260 kilomètres à 0,45 : 136,80.
Correspondance : 5.
Timbre et enregistrement des rapports : 24,75.
Timbre du présent état : 0,60.
[total] 387,35.
[total pour les trois experts] 1006,25.
Je dis : Mille six francs 25 centimes.
[signé] Félix Devouge, M.Vlieghe, Eudes de Retz.
Rapport d’expertise déposé au tribunal de première instance d’Arras, 1905. Archives départementales du Pas-de-Calais, 3 U 1/1283, page 15/15.
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