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Résistance et répression

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Après l’invasion de l’URSS par Hitler, le 22 juin 1941, la direction clandestine du PC met sur pied une organisation armée, "l’Organisation Spéciale de Combat" (OSC) qui recrute dans les Jeunesses Communistes et chez les Polonais du MOI. Les sabotages et les attentats se multiplient dans le bassin minier. La répression est immédiate. Vichy intensifie son aide aux Allemands. Lorsque Charles Debarge, chef de l’OSC, abat un soldat allemand à Lens, des dizaines d’otages sont fusillés à Arras, Lille et Douai.

Pendant l’été 1942, les groupes de l’OSC devenus FTPF, se heurtent violemment aux polices allemande et française. Après l’exécution de Charles Debarge, le 23 septembre 1942, le PC clandestin doit se réorganiser sous d’autres formes, comme le Front National destiné à recevoir des résistants non communistes encadrés par des militants. Les journaux clandestins prennent une place de plus en plus grande.

En 1943, les FTPF mènent une véritable guérilla contre la police française, qui, terrorisée, laisse les Allemands assurer la répression. Une nouvelle grève minière, en octobre 1943, est rapidement brisée, mais les FTPT dont les effectifs augmentent grâce aux réfractaires au STO et à des prisonniers russes évadés, jouent un rôle de plus en plus actif, notamment au printemps 1944. Cette puissance numérique pose de sérieux problèmes après le débarquement allié de juin 1944, dans le cadre des enjeux politiques de l’après-guerre, tensions qui se manifestent au sein du Comité départemental de Libération entre socialistes et communistes.

Cependant le CDL joue un rôle important au cours de l’été 1944 dans la coordination des actions de résistance et dans la préparation des lendemains de l’occupation.

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