Grandes figures du Pas-de-Calais

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Nous vous proposons de tester vos connaissances sur les grandes figures du département du Pas-de-Calais.
Aidez-vous des petites biographies pour associer les bonnes images à chaque personnage !

Photographie couleur sur laquelle on lit le texte suivant : "Connaissez-vous les grandes figures du Pas-de-Calais ? Objectif : Découvrir 5 personnages célèbres ayant marqué ou ayant vécu dans le département du Pas-de-Calais. Règle du jeu : 4 à 6 joueurs ou 2 équipes. 5 fiches biographiques des personnages, 15 images représentatives de chacun d'entre eux (le portrait, la ville et un objet ou un document symbolique de sa vie ou de son œuvre). On distribue 2 ou 3 fiches biographiques à chaque joueur. Les cartes-images sont mélangées et étalées, face visible, sur la table. Chaque joueur doit associer le plus rapidement possible les 3 images correspondant à son personnage".
Photographie couleur sur laquelle on lit le texte suivant : "Première biographie : Georges Carpentier. Georges-Benoît Carpentier est né le 12 janvier 1894 à Liévin. Il est repéré par un professeur de gymnastique de Lens qui l’initie à la boxe française et l’inscrit à son premier championnat régional en décembre 1906. Georges Carpentier commence son parcours de boxeur en pratiquant la boxe française : élève doué, il décroche en 1907, à treize ans, le titre de champion de France junior. Après avoir débuté la boxe anglaise en 1908, il remporte le championnat du monde amateur le 4 décembre, devient en 1911 champion de France et d’Europe des welters. Le titre européen des poids moyens lui revient à Monte-Carlo le 29 février 1912 et celui toutes catégories à Gand le 1er juin 1913. À vingt ans, il compte à son palmarès 73 matchs, dont 67 gagnés : il est à la tête d’une petite fortune. C’est un boxeur adulé et extrêmement populaire. Il est mobilisé le 5 août 1914 et sert dans l’armée de l’air comme sergent aviateur. Distingué à la reprise du fort de Douaumont en octobre 1916, il reçoit la médaille militaire des mains du président de la République, alors qu’il est déjà titulaire de la croix de guerre. Le 11 novembre 1918, il est affecté comme moniteur à l’École de Joinville. Lorsqu’il réintègre la vie civile, il reprend rapidement sa carrière de boxeur. Après 109 combats de boxe anglaise, dont 88 victoires, 5 nuls, 15 défaites, il se retire de la compétition le 15 septembre 1926 et meurt à Paris le 28 octobre 1975".
Photographie couleur sur laquelle on lit le texte suivant : "Deuxième biographie : Émilienne Moreau-Évrard. Émilienne Moreau-Évrard est née le 4 juin 1898 à Wingles. Sa famille s’installe en juin 1914 à Loos-en-Gohelle où son père, ancien mineur, a pris la gérance d’une épicerie-mercerie-bonneterie. Elle a 16 ans lorsqu’il meurt en 1914, victime des privations. La ville est alors occupée par les troupes allemandes. Son frère est tué au combat un peu plus tard. En février 1915, les autorités allemandes lui ordonnent d’ouvrir une école dans une cave pour faire la classe aux enfants de Loos. Le 25 septembre, les troupes britanniques lancent une attaque. Émilienne les prévient d’un piège tendu par les Allemands et leur donne des informations sur les positions ennemies. Sa maison est transformée en poste médical. Elle participe également aux combats, abattant quatre soldats ennemis. Finalement, la ville est reprise aux Allemands. Émilienne Moreau devient, à 17 ans, "l'héroïne de Loos" et est citée à l'ordre de l'armée par le général Foch. Émilienne est décorée de la croix de guerre sur la place d’armes de Versailles le 27 novembre 1915. En 1940, le Pas-de-Calais est à nouveau occupé. Bien que mise en résidence surveillée par les Allemands, Émilienne entre en résistance aux côtés de son mari, Just Évrard. Elle est une des six femmes à être faites compagnon de la Libération par le général de Gaulle. Elle meurt le 5 janvier 1971 à Lens".
Photographie couleur sur laquelle on lit le texte suivant : "Troisième biographie : Jules Breton. Jules-Adolphe-Aimé-Louis Breton est né le 1er mai 1827 à Courrières. À 16 ans, il s’installe à Gand pour apprendre la peinture à l’Académie royale des beaux-arts, auprès de Félix de Vigne. Après avoir suivi les cours d’Ingres et de Martin-Michel Drölling à Paris, il débute sa carrière de peintre en 1848. Il se consacre essentiellement aux paysages et aux scènes de la vie des champs. En 1854, il retourne à Courrières et s’y installe définitivement auprès de sa famille, dont la situation est encore précaire. Il découvre, en 1865, la région de Douarnenez, lors d’un séjour en famille. Il est frappé par la beauté et la lumière des paysages. Après son Artois natal, la Bretagne devient l’un des sujets principaux de son œuvre picturale. Il est élu, en 1886, membre de l’Académie des beaux-arts. Il accumule les honneurs et les succès. Parallèlement à sa carrière de peintre, il publie des recueils de poèmes et des volumes en prose, dont La vie d’un artiste (1890) et Un peintre paysan (1895- 1896). Jules Breton meurt à Paris le 5 juillet 1906".
Photographie couleur sur laquelle on lit le texte suivant : "Quatrième biographie : Yvonne Vendroux. Yvonne-Charlotte-Anne-Marie Vendroux est née le 22 mai 1900 à Calais, dans une famille de la grande bourgeoisie qui a fait fortune dans les transports maritimes et la fabrication industrielle de biscuits. Elle reçoit une éducation stricte et étudie chez les Dominicaines. En 1920, sa famille "arrange" une rencontre avec le capitaine Charles de Gaulle, déjà décoré de la Légion d’honneur, en permission à Paris après une mission en Pologne. Trois jours plus tard, la jeune Yvonne déclare à ses parents : « Ce sera lui ou personne ». Ils se marient le 6 avril 1921 en l'église Notre-Dame de Calais. Ensemble, ils auront trois enfants, Première dame de France du 8 janvier 1959 au 28 avril 1969, elle reste discrète sur la scène publique. Installé à l’Élysée, le couple mène un train de vie très simple. Le général de Gaulle démissionne en 1969 et meurt un an plus tard. Veuve, elle se retire dans la maison de retraite des sœurs de l'Immaculée Conception à Paris. Elle meurt au Val-deGrâce le 8 novembre 1979. À Calais, une stèle a été édifiée devant la cathédrale Notre-Dame en souvenir du mariage du général de Gaulle et d’Yvonne Vendroux. Elle porte en exergue une citation du général en hommage à son épouse : « Pour vous Yvonne, sans qui rien ne se serait fait ». Son frère aîné, Jacques Vendroux (1897-1988), a été maire de Calais de 1959 à 1969 et député de 1945 à 1955 puis de 1958 à 1973".
Photographie couleur sur laquelle on lit le texte suivant : "Cinquième biographie : François Vidocq. François-Eugène Vidocq est né le 24 juillet 1775 à Arras dans un milieu relativement aisé. Enfant, il fréquente les salles d’armes et devient un redoutable escrimeur. Turbulent et bagarreur, on lui donne le surnom de "vautrin" qui sert de modèle au Vautrin de Balzac. Aventurier célèbre, il commence sa carrière en volant 2 000 francs à son père. À treize ans, à la demande de ce dernier, il connaît déjà la prison. Pardonné, il devient soldat, déserte, passe en Autriche et revient en France. Il rejoint Arras et épouse Louise Chevalier, sœur d’un acolyte de Joseph Lebon. Convaincu de l’infidélité de son épouse, il l’abandonne toutefois très vite et reprend sa vie aventureuse. Escroc, condamné au bagne à Brest, plusieurs fois évadé, il offre ses services, comme espion, à la police de Paris et dirige la brigade de sûreté de 1809 à 1827. Il est contraint à la démission et il s’établit comme directeur de papeterie à Saint-Mandé. Ruiné par de mauvaises affaires, il entre à nouveau dans la police en 1832 puis crée le Bureau de renseignements pour le commerce, sorte d’agence de détectives privés, chargée de fournir des indications sur les clients indélicats et de surveiller d’éventuelles escroqueries. Un jugement en ordonne cependant la fermeture. Il meurt à Paris le 11 mai 1857 du choléra. Tour à tour voleur, saltimbanque, faussaire, bagnard, marchand, chef de la Sûreté de Paris et l’un des premiers détectives privés au monde, Vidocq n’a cessé de fasciner les historiens, les auteurs et les scénaristes".
Photographie couleur sur laquelle on lit : "Choix d’images (1/3) : Associez ces images au bon personnage". Première image : Portrait d’une jeune femme en deuil, portant la mention « l’héroïne de Loos » (milieu du XXe siècle). Deuxième image : Affiche « Nouvelle Plage, la plus belle du Littoral, Calais » (XIXe siècle). Troisième image : Une de journal britannique, titré « A joan of Arc in the Britishi Lines at Loos », ce qu’on peut traduire comme « Jeanne d’Arc dans les lignes britanniques à Loos ». Représentation de combattants avec l’héroïne de Loos (milieu du XXe siècle). Quatrième image : Photographie noir et blanc d’un couple de jeune mariés sur le parvis d’une église (milieu du XXe siècle). Cinquième image : Décoration militaire « Croix de la guerre ». Sixième image : Portrait d’un homme aux larges favoris et aux cheveux bouclés (XIXe siècle).
Photographie couleur sur laquelle on lit : "Associez ces images au bon personnage". Première image : dessin d’une vue du village de Liévin – prise du bois de Liévin (XIXe siècle). Deuxième image : Vue du Beffroi et de l’hôtel de ville d’Arras (XIXe e siècle). Troisième image : Gants de boxe (début du XXe siècle). Quatrième image : Signature autographe de « Jules Breton ». Cinquième image : peinture représentant une jeune paysanne portant une faucille pieds nus dans un champ au coucher du soleil intitulée Le Chant de l’alouette, œuvre de Jules Breton (1884).
Photographie couleur sur laquelle on lit : "Associez ces images au bon personnage". Première image : Photographie d’un jeune soldat en uniforme devant un avion (début du XXe siècle). Deuxième image : Une du journal Le Monde Illustré, représentant un peintre à l’épaisse barbe blanche dans son atelier (1905). Troisième image : Acte de mariage entre Yvonne Vendroux et Charles de Gaulle. Quatrième image : signature autographe de « Vidocq ».
Réponses de l’atelier « Grandes figures du Pas-de-Calais ». Les images associées à Georges Carpentier sont : une photographie d’un jeune soldat en uniforme devant un avion (début du XXe siècle) ; des gants de boxe (début du XXe siècle) ; un dessin d’une vue du village de Liévin - prise du bois de Liévin (XIXe siècle). Les images associées à Emilienne Moreau- Evrard sont : le portrait d’une jeune femme en deuil, portant la mention « l’héroïne de Loos » (milieu du XXe siècle) ; la une de journal britannique, titré « A joan of Arc in the Britishi Lines at Loos », ce qu’on peut traduire comme « Jeanne d’Arc dans les lignes britanniques à Loos ». Représentation de combattants avec l’héroïne de Loos (milieu du XXe siècle) ; une décoration militaire « Croix de la guerre ». Les images associées à Jules Breton sont : la une du journal Le Monde Illustré, représentant un peintre à l’épaisse barbe blanche dans son atelier (1905) ; la signature autographe de « Jules Breton » ; une peinture représentant une jeune paysanne portant une faucille pieds nus dans un champ au coucher du soleil intitulée Le Chant de l’alouette, œuvre de Jules Breton (1884).
Suite des réponses de l’atelier « Grandes figures du Pas-de-Calais ». Les images associées à Yvonne Vendroux sont : un acte de mariage entre Yvonne Vendroux et Charles de Gaulle ; une photographie noir et blanc d’un couple de jeune mariés sur le parvis d’une église (milieu du XXe siècle) ; une affiche « Nouvelle Plage, la plus belle du Littoral, Calais » (XIXe siècle). Les images associées à François Vidocq sont : une vue du Beffroi et de l’hôtel de ville d’Arras (XIXe siècle) ; la signature autographe de « Vidocq » ; le portrait d’un homme aux larges favoris et aux cheveux bouclés (XIXe siècle).
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