Archives - Pas-de-Calais le Département
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La mascotte des Poilus

Photographie noir et blanc d'un soldat assis devant une table sur laquelle est posé un petit chien. Derrière, trois autres soldats posent devant une tente.

Aubigny-en-Artois durant la première guerre mondiale : soldats posant devant leur tente. Photographie en noir et blanc, 1914-1918. Archives départementales du Pas-de-Calais, 4 Fi 2943.

Au-delà du cadre familial, le chien se manifeste dans diverses activités aux côtés de l’homme. L’image ci-contre, représentant un soldat avec un petit chien assis sur une table de fortune, en est le témoignage direct.

En période de guerre, tout comme les humains, les animaux sont emportés dans la tourmente. Ils en ressentent à bien des niveaux les méfaits mais, au sein de leur détresse, apportent néanmoins à l’homme un réconfort digne d’intérêt. Ils peuvent devenir le compagnon et l’ami fidèle du combattant ou de l’unité militaire. Camarade intime, il comble sans aucun doute la solitude et sert de soutien et de confident. Peut-être trouvé errant dans les décombres d’un village abandonné en ruines, fidèle à un maître abattu, ce chien d’adoption suit le soldat, allant jusqu’aux tranchées où, indéniablement, il augmente le moral des troupes durant la première guerre mondiale.

Outre cet aspect affectif, le chien occupe de nombreux autres rôles utilitaires au sein de la guerre, qui font appel à sa force, à son agressivité, à sa docilité comme à son flair, et pour lesquels il est spécifiquement entraîné. Il peut être chien sanitaire à la recherche des blessés sur les champs de bataille, chien télégraphiste qui rétablit les communications coupées en franchissant tous les obstacles, ou encore chien anti-char à la recherche d’explosifs, parachutiste, espion, contrebandier, tireur de charrette et de mitrailleuse.

Il reste néanmoins dans tous les cas l’ami fidèle de l’homme.