Archives - Pas-de-Calais le Département
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Alerte canicule : si vous prévoyez de venir consulter des documents en salle de lecture

En raison des fortes chaleurs, et en l’absence de système de climatisation, des températures supérieures à 30° C sont constatées en salle de lecture du Centre Mahaut-d’Artois. L’INRS (Institut national de recherche et de sécurité) indique qu’au-delà de 30°C pour une activité sédentaire la chaleur peut constituer un risque pour la santé. Nous invitons ainsi nos lecteurs devant y effectuer des recherches à prendre leurs dispositions. Une fontaine à eau est présente à l’extérieur de la salle de lecture ; cependant, les gobelets n’étant pas fournis, nous vous invitons à venir avec votre contenant.

Des dispositions temporaires sont également prises pour assurer la bonne conservation des documents :

  • le service de mise en réserve de documents pour le lendemain est suspendu ;
  • des mesures spécifiques à certaines typologies de documents particulièrement sensibles aux températures élevées (par exemple photographies et documents scellés) pourront être adoptées et engendreront un délai supplémentaire de remise ;
  • la gestion des commandes pourra également être ajustée.

Nous vous remercions de votre compréhension.

Les jardins potagers

Article paru dans le Télégramme du 7 février 1917

Différentes personnes ainsi d’ailleurs que certains journaux font beaucoup de bruit à l’occasion de la création de jardins potagers aménagés et à aménager par certaines villes pour la culture des pommes de terre.

À Boulogne, est-ce là une chose nouvelle ?
Y a-t-il lieu de songer à créer des jardins pour la récolte des légumes ?
Non.

Bien avant qu’on parlât de ces jardins la municipalité de Boulogne avait songé à utiliser les terrains acquis pour d’autres usages.

À Saint-Pierre, à Capécure de vastes terrains nouvellement acquis par la ville servent de potagers, elle les a fait cultiver et déjà les produits ont été utilisés pour les cantines populaires.

Des portions de terrain, d’une surface de 150 mètres carrés furent également mises gratuitement à la disposition de tout chef de famille nombreuse qui désirait cultiver un coin de terre en vue d’améliorer son budget.

Environ 10.000 mètres carrés furent ainsi mis en valeur pour la récolte des légumes et surtout des pommes de terre.

Tout cela n’est pas nouveau à Boulogne, mais on ignore toujours ce qui se fait chez soi et on s’extasie plus volontiers sur les tentatives même tardives des autres.

Est-ce à dire que la surface de terrain cultivée par la Ville est suffisante et qu’il n’y a plus rien à faire ? Nous ne le prétendons pas, nous pouvons même affirmer par avance que ses efforts ne s’arrêteront pas là et qu’elle saura utiliser d’autres terrains de façon à augmenter la production des légumes.

Maintenant qu’il existe un magasin municipal de ravitaillement pour la vente des denrées, on peut et on doit faire beaucoup plus que ce qui a été fait jusqu’ici, rien ne s’oppose à ce que tous les terrains libres soient utilisés dans ce sens et que bientôt nous ayons avec le magasin de ravitaillement municipal, la pomme de terre municipale !

Notre Municipalité a déjà fait de louables efforts pour atténuer la cherté de la vie, pour limiter à un taux acceptable le cours de vente des denrées, on ne peut que l’encourager dans cette voie.

Nous savons que notre Administration est à la hauteur de sa tâche et nous pouvons affirmer qu’elle ne négligera rien dans l’intérêt de la population et en particulier pour aider et secourir les classes laborieuses.

Le Télégramme, mercredi 7 février 1917. Archives départementales du Pas-de-Calais, PG 9/27.