Archives - Pas-de-Calais le Département
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Fermeture exceptionnelle de la salle du centre Georges Besnier (site d'Arras) jusqu'à nouvel ordre en raison d'une panne majeure du système de chau...

Pour toute recherche dans les fonds qui y sont conservés (archives contemporaines), la consultation aura lieu dans la salle de lecture du Centre Mahaut-d’Artois, à Dainville. Deux levées sont organisées par semaine :

  • Pour une consultation de vos documents à partir du lundi matin, la commande des cotes doit être passée au plus tard le jeudi précédent, à 12h ;
  • Pour une consultation à partir du mercredi matin, la commande des cotes doit être passée au plus tard le mardi précédent, à 12h.

Le nombre de commandes est limité à 10 par jour et par personne. Le système de navette nécessitant une organisation rigoureuse et de nombreuses manipulations, il est essentiel de venir consulter les documents commandés avant la fin de la semaine, après quoi ils seront rangés.

La commande se fait via notre formulaire de contact.

Nous vous prions de nous excuser pour la gêne occasionnée et vous remercions par avance de votre compréhension.

Le front d’Artois

Galerie photos

En 1906, Arthur Mayeur est nommé membre de la Commission départementale des monuments historiques du Pas-de-Calais. C’est donc naturellement qu’il est mis à contribution par le gouvernement lors de la Première Guerre mondiale. Envoyé par le ministre de la Guerre pour une mission d’art sur le front en 1915, Mayeur se consacre à la représentation des derniers vestiges des monuments sur le front d’Artois.

Parcourant la région, il croque des scènes de combats et les ruines des bâtiments emblématiques. Imprimés sous forme de cartes postales, ces dessins sont vendus au profit d’œuvres de guerre.

À sa mort, le poète et critique d’art Émile Langlade publie une oraison funèbre dans le Courrier du Pas-de-Calais du 27 avril 1934, où il le présente comme le "pèlerin des ruines" :

Il vit la rafale s’abattre sur le village où il était né ; il monta, comme on monte un calvaire, les pentes de la colline de Lorette pour en fixer, une dernière fois, les ruines tragiques, dont les obus, à chaque instant, abattaient un morceau ; oubliant la bataille proche, ne songeant qu’à son art, il courait de village en village, assistant un jour à l’agonie de la basilique d’Albert, une autre fois à l’écroulement de l’église d’Ablain-Saint-Nazaire ; on le voyait partout où l’Artois crucifié montrait des plaies sanglantes et il en emportait sur son bloc d’impressionnants croquis. Grave et sombre, il se promenait à travers nos provinces dévastées. Il était le pèlerin des ruines.

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