Archives - Pas-de-Calais le Département
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Fermeture au public

Le déménagement des Archives départementales du Pas-de-Calais débute le 1er septembre 2025, pour une durée de plusieurs mois. À compter du 15 août, les salles de lecture seront fermées au public. Nous espérons pouvoir vous accueillir à nouveau dans la salle de lecture de notre nouveau bâtiment, au n° 5 rue du 19-mars-1962 à Dainville, au cours du premier trimestre 2026, sous réserve de l’avancement du transfert des collections.

Les recherches par correspondance seront également impactées par cette opération. Pour en savoir plus, consultez la page dédiée

Le front d’Artois

Galerie photos

En 1906, Arthur Mayeur est nommé membre de la Commission départementale des monuments historiques du Pas-de-Calais. C’est donc naturellement qu’il est mis à contribution par le gouvernement lors de la Première Guerre mondiale. Envoyé par le ministre de la Guerre pour une mission d’art sur le front en 1915, Mayeur se consacre à la représentation des derniers vestiges des monuments sur le front d’Artois.

Parcourant la région, il croque des scènes de combats et les ruines des bâtiments emblématiques. Imprimés sous forme de cartes postales, ces dessins sont vendus au profit d’œuvres de guerre.

À sa mort, le poète et critique d’art Émile Langlade publie une oraison funèbre dans le Courrier du Pas-de-Calais du 27 avril 1934, où il le présente comme le "pèlerin des ruines" :

Il vit la rafale s’abattre sur le village où il était né ; il monta, comme on monte un calvaire, les pentes de la colline de Lorette pour en fixer, une dernière fois, les ruines tragiques, dont les obus, à chaque instant, abattaient un morceau ; oubliant la bataille proche, ne songeant qu’à son art, il courait de village en village, assistant un jour à l’agonie de la basilique d’Albert, une autre fois à l’écroulement de l’église d’Ablain-Saint-Nazaire ; on le voyait partout où l’Artois crucifié montrait des plaies sanglantes et il en emportait sur son bloc d’impressionnants croquis. Grave et sombre, il se promenait à travers nos provinces dévastées. Il était le pèlerin des ruines.

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