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Naissance d’Hippolyte Castille à Montreuil-sur-Mer
Le 8 novembre 1820 naît le journaliste et romancier Charles Hippolyte Castille. Il commence sa carrière en rédigeant des critiques littéraires et des feuilletons dans plusieurs périodiques, tout en écrivant son premier roman, Le Smuggler d’Ambleteuse, paru en 1843.
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"Castille", gravure de Charles Carey, Paris, Gustave Havard ; dans Eugène de Mirecourt, Hippolyte Castille, Paris, Gustave Havard éditeur, 1858 ("Les Contemporains"). Bibliothèque nationale de France, 8-LN2-117 (A 53) https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k200640m?rk=21459;2
"Véritable Adonis" blond à dix-neuf ans (Mirecourt), ce romantique à la rutilante chevelure, […] après avoir eu d’abord la physionomie séraphique d’un page, arbora le ventre majestueux d’un général de brigade
(Jules Richard).
"Castille", gravure de Charles Carey, Paris, Gustave Havard ; dans Eugène de Mirecourt, Hippolyte Castille, Paris, Gustave Havard éditeur, 1858 ("Les Contemporains"). Bibliothèque nationale de France, 8-LN2-117 (A 53) https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k200640m?rk=21459;2
Charles de Lesseps lui confie alors la direction du feuilleton de L’Esprit public, un quotidien qu’il a créé le 14 septembre 1845, mais qui disparaît dès le 26 février 1847. Le 15 août, Castille prend la rédaction en chef du Travail intellectuel, un périodique fondé avec Molinari pour défendre la propriété intellectuelle. La revue s’arrête au n° 7, le 15 février 1848, avec le déclenchement de la Révolution de février.
Parallèlement à ses activités littéraires et journalistiques, Hippolyte Castille présente sa candidature à l’Assemblée Constituante, en tentant de se faire élire dans le Pas-de-Calais. Il intervient à Aire-sur-la-Lys lors de l’assemblée départementale des comités électoraux, le 25 mars 1848, puis à l’occasion de réunions des clubs républicains d’Arras (17 avril) et de Saint-Pol-sur-Ternoise (19 avril).
Mais il échoue et rentre à Paris, où il collabore à La Révolution démocratique et sociale, à La Tribune des peuples du poète polonais Adam Mickiewicz, mais aussi à divers hebdomadaires. Il participe aussi activement aux réunions socialistes du VIe arrondissement, qu’il représente au sein du comité central démocratique chargé de préparer les élections à la Législative de mai 1849, puis à celui préparatoire aux élections complémentaires du 10 mars 1850, qui voient la victoire des démocs-socs.
Il alterne également romans (Histoires de ménage. Scènes de la vie réelle, 1856 ; Aventures imaginaires, 1858 ; Blanche d’Orbe, 1859) et études historiques et politiques.
Tout en publiant des feuilletons dans divers journaux, comme La Presse, il dirige comme rédacteur en chef plusieurs périodiques : Le Courrier de Paris, Le Messager de Paris, L’Esprit public, Le Globe, Le Mouvement politique et financier, etc.
Il meurt le 25 septembre 1886. Il est inhumé le 28 au cimetière du Père Lachaise.
Pour en savoir plus, voir sa biographie complète retracée dans les trois articles ci-dessous.
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