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Courrières 1906, du drame à la colère (2/3)

Galerie photos

Épisode 2 : les Rescapés

Après la catastrophes, les obsèques des premières victimes se déroulent en parallèle des opérations de sauvetage pour retrouver d'éventuels survivants coincés dans la mine. Mais la colère gronde dans les rangs des mineurs qui ont rapidement compris que cette catastrophe n’était pas uniquement due à la fatalité.

Les prospections sont difficiles du fait des éboulements, des inondations et des incendies. La suspension des recherches est ressentie comme un abandon par les mineurs en colère. Dès lors, les incidents se multiplient et les tensions se cristallisent. Les ingénieurs sont pris à partie et accusés de vouloir sauver la mine plutôt que les hommes.

Coup de théâtre : le 30 mars, à la stupéfaction générale, 13 mineurs remontent de la fosse, après être restés 20 jours dans le noir. Il s'agit de Léon Boursier (19 ans), Louis Castel (22 ans), Honoré Couplet (20 ans), César Danglot (27 ans), Albert Dubois (17 ans), Élie Lefebvre (38 ans), Victor Martin (14 ans), Henri Nény (39 ans), Romain Noiret (33 ans), Charles Pruvost (40 ans) et son fils Anselme Pruvost (15 ans), Léon Vanoudenhove (18 ans) et Henri Wattiez (27 ans). 

L’émotion est grande dans toute la France car l’odyssée des rescapés de Courrières est relatée en feuilleton dans la presse nationale. Enfin, le 4 avril, Auguste Berthon remonte sain et sauf, près d’un mois après l’explosion !  

En bas de page, retrouvez quelques cartes postales illustrant ce deuxième épisode.

Courrières 1906, du drame à la colère. Épisode 2 : les Rescapés

Temps de lecture :

[Narratrices]

Le drame du 10 mars provoque un élan de solidarité dans toute la France relayé par la presse qui multiplie les articles emphatiques. Un comité départemental de secours aux familles des mineurs est créé ; les souscriptions affluent tellement qu’on doit mettre en place un comité national présidé par Emile Loubet, ancien président de la République. Avec des dons venus de l’Europe entière, les fonds récoltés dépassent les 8 millions de francs.

Le 13 mars, ont lieu les obsèques des premières victimes, sous la neige, dans 8 cimetières différents. Plus de 15 000 personnes y assistent.

Les discours du directeur et de l’ingénieur des mines sont conspués. Emile Basly, député-maire socialiste de Lens prend alors la parole. Voici le compte-rendu de cette journée de deuil paru le lendemain dans le Petit journal :

[Voix d'acteurs]

Dans plusieurs communes de la concession de Courrières où les obsèques avaient lieu ce matin, des discours violents ont été prononcés par les représentants des ouvriers, notamment à Fouquières où l’ingénieur représentant la compagnie, vivement attaqué, a renoncé à prendre la parole.

A Billy-Montigny, un double cordon de troupes d’infanterie assurait le service d’ordre.

Derrière chacun des 38 cercueils marche la famille de la victime. De nombreuses femmes sanglotent.

Le cortège comprend plusieurs milliers de personnes. Au cimetière, de vifs incidents se sont produits. Quand M. Bar, ingénieur en chef de la Compagnie, ayant voulu prendre la parole, fut vivement pris à partie et dut se retirer.

M. Basly, a prononcé enfin un discours dont voici la péroraison :

Le monde entier a frémi d’horreur en apprenant le malheur qui vous frappe. Vous ne serez pas abandonnés. Vous serez secourus. La misère n’achèvera pas ceux que la mort a oubliés. Si les hommes, entraînés dans la tourmente des passions humaines, vous oubliaient, nous, vos élus, nous serions là pour leur rappeler qu’il n’y a pas de malheur plus grand que le vôtre, de souffrance plus terrible que les vôtres, d’avenir plus désespéré que le vôtre.

Il faut que justice soit rendue. Mon cœur est si plein de douleur en ce moment qu’il n’y a plus de place pour l’indignation. Mais je le jure sur cette tombe qui nous glace d’horreur, sur ces cercueils que des mains tremblantes viennent de retirer d’une fosse pour les descendre dans une autre et sur lesquels tous nous jetons des regards terrifiés : Justice sera rendue aux morts ! Justice sera rendue aux vivants ! Justice sera rendue à l’humanité !

[Voix de foule]

Justice pour nos camarades ! Justice ! Justice ! Justice !

[Voix d'acteurs]

- Et vous, Galibots, herscheurs, mineurs, dormez votre dernier sommeil. Nous garderons éternellement dans nos cœurs le souvenir de votre triste fin et si un jour le prolétariat minier, affranchi de la pesante oppression capitaliste, libéré de son servage, connaît des jours enfin paisibles, tranquilles et heureux, il n’oubliera jamais votre martyre. Adieu, mes camarades ! Adieu ! Adieu !

- Ce discours a terminé les obsèques au cours desquelles on a vu flotter les drapeaux rouges.

[Voix de foule]

Ordures ! Fumiers ! A bas les capitalistes ! Salauds ! Crapules ! Vous vous enrichissez sur notre dos ! Vive la grève ! Vive les mineurs !

[Narratrices]

La grève commence le jour même à Courrières, Ostricourt et Dourges. Elle naît de la colère des mineurs qui ont compris dès les premières heures que cette catastrophe n’était pas uniquement due à la fatalité. Alors que la grève fait tache d’huile, les recherches se poursuivent.

Les prospections sont difficiles du fait des éboulements, des inondations et des incendies. Les sauveteurs prennent de gros risques. L'inspecteur général du Service des Mines, Frédéric Delafond, refuse de noyer les galeries et ordonne qu’une partie soit murée pour préserver le gisement. La suspension des recherches est ressentie comme un abandon par les mineurs en colère.

Le 30 mars, à la stupéfaction générale, 13 mineurs remontent de la fosse 2. Ils sont restés 20 jours dans le noir. L’émotion est grande dans toute la France car l’odyssée des rescapés de Courrières est relatée en feuilleton dans la presse nationale.

Dernier coup de théâtre, le 4 avril, Auguste Berthon, ouvrier mineur, embauché à la fosse 3 de Méricourt, remonte sain et sauf près d’un mois après l’explosion. Voici son récit paru le lendemain dans le journal Le Matin :

[Voix d'acteurs]

- Dépêche de notre envoyé spécial, à Lens, le 4 avril. Le mineur Berthon réapparaît après vingt-cinq jours de sépulcre !

Une fois encore les ingénieurs, qui déclaraient qu'aucun être vivant ne demeurait dans les fosses, viennent de recevoir un heureux et tragique démenti. Ce matin, à huit heures, on a remonté du puits n°4, à Sallaumines, un autre rescapé. Et celui-là encore n'a pas été sauvé par les ingénieurs, mais hâve, noir, se levant comme un fantôme au fond de la mine, il s'est présenté lui-même à l'accrochage à ses sauveteurs stupéfiés.

- Capitaine de gendarmerie DESROZIAUX, en charge du secteur de Billy-Montigny.

Le 4 avril, à huit heures et demie du matin, un homme, survivant de la catastrophe du 10 mars, a été remonté du puits n°4 de la Compagnie de Courrières. Il se nomme Auguste Berthon et habite la commune de Méricourt. Il est tombé évanoui au moment de l'explosion.

Un herscheur nommé Jules Lesyre, âgé de quinze ans et demi, sauvé le 10 mars, l'a vu tomber et est passé par-dessus lui.

À son réveil, il s'est rendu à la bowette nord 284, et il y a renversé une berline pour s'en faire une niche. Il a rayonné autour de ce nid pour chercher sa nourriture. Il a eu des briquets et de l'eau en permanence.

Ce matin, on a fait tomber un pan de mur; voyant de la lumière, il a appelé. Il a déclaré avoir toujours été seul et n'avoir trouvé trace d'aucun être vivant. Il faisait partie du quartier porion Grandam, dont 22 ouvriers ont été sauvés, sur 32. L'état de cet homme est satisfaisant et n'inspire aucune crainte. Il sera transporté ce soir à son domicile.

Les esprits sont très montés contre les ingénieurs.

- Et maintenant voici le récit du héros lui-même. Je viens, pendant une heure de causer avec lui dans la la petite salle de la lampisterie, contiguë à la grande salle des morts.

Il se porte fort bien, n'ayant, sauf les premières heures, que fort peu pâti physiquement. Il n'a guère eu faim et sa détresse fut faite seulement d'anxiété et d'isolement. Pas une minute, ainsi qu'on le verra d'après son propre récit, il ne douta de la délivrance.

- Voyez ma tête, ma pauvre caboche. J'y ai encore bien mal, et pourtant je ris car je n'ai pas souffert comme ces camarades dont on vient de me raconter l'histoire et le sauvetage miraculeux. Me voilà sorti de ma prison de charbon. Ma pauvre petite femme est là, et elle me croyait bien perdu. Tu vas quitter la robe noire, hein Isabelle? N'empêche que tout à l'heure tu as déjà voulu me battre!

- Voyons Auguste, reste tranquille ! Bois ton café, il va être froid.

- Allez, donne-la, la tasse de café. Tu y as pas mis du poison, au moins ? Allez, viens m'embrasser !

- Ah celui-là alors !

- Quant à mon histoire, la voici : Je travaillais dans la veine, la veine Marie renversée. Nous étions là 34, toute l'équipe du porion Grandam. Moi, je piquais la veine.

Vlan ! un canon qui part, un déplacement d'air formidable. J'en ai le tympan mécanisé. Mais qu'est-ce que c'est ? Mes oreilles bourdonnent. Mais tout ça passe en un clin d'œil. Je regarde autour de moi. Tout le monde est tranquille. On reprend le travail.

Mais, après quelques minutes, voilà qu'on entend des cris, et comme une galopade dans toutes les voies. C'en est qui s'ensauvent. Et alors, nous ? On s'inquiète. Allons voir ce qui se passe. On jette les outils, on court.

Brusquement, on s'arrête, étonnés de ce qu'on vient de faire, et on se regarde. Il y en a qui rient. Alors, sans savoir pourquoi, on reste là, tranquilles, et on écoute, tout de même un peu rassurés, parce qu'on n'entend plus rien.

Mais qu'est-ce qui nous arrive là, tout à coup. Voilà qu'on ne respire plus. Ça sent mauvais. Les lampes baissent. Deux ou trois s'éteignent. On commence à s'inquiéter.

- Bah, qu’est-ce-qui se passe ? C’est vraiment pas normal tout ça.

- Moi qui suis plutôt un gai à l'habitude, je ne sais pourquoi, j'ai un mauvais pressentiment, comme une lumière dans ma cervelle, et je leur dis : Ah ! mes pauvres amis! ne riez pas. Tout à l'heure, il y aura des veuves et des orphelins.

La panique nous prend. On s'ensauve à travers. Moi, je me tire avec Auberger, mon cousin. On court tant qu'on peut ; la tête me tourne. J'ai mal au cœur. Le gosier me râpe. Je suis comme étourdi. Je tombe. Mon cousin me relève et nous repartons. Je retombe une seconde fois. Tout tourne. Mes forces diminuent et les jambes me manquent. Je tombe sur le dos, les bras en croix, les yeux presque fermés. Mon cousin Auberger essaie de me relever une seconde fois. Il ne peut pas. Il y renonce. Peut-être me croit-il mort. Il me lâche et s'enfuit.

- Pardonne-moi Auguste, pardon, excuse-moi, pardon…

- Mes yeux se troublent. Toute la galopade des copains passa sur moi et j'aperçois, à travers un brouillard, mon galibot qui fonce sur moi, me marche dessus et m'écrase la figure avec les clous de ses souliers. Je m'évanouis. Combien de temps suis-je resté ainsi? Je ne le saurai jamais. Pourquoi ne suis-je pas mort à ce moment? C'est sans doute parce que j'étais au niveau du sol et que les mauvais gaz sont montés vers la voûte. Je me réveille pourtant. Tout est noir, tout est silence. La mine est vide. J’y suis seul.

Y a quelqu’un ? La mine est vide. J'y suis seul.

- 20 jours et 20 nuits sous terre, en marchant au hasard dans les ténèbres pour échapper aux gaz asphyxiants qui nous menacent de toutes parts

- J'ai été pris de vomissements. J'ai cherché à tâtons le chemin de l'accrochage et je suis arrivé dans la bowette nord, où je trouvai un peu d'eau dont j'ai bu une vingtaine de fois.

- 20 jours et 20 nuits de soif intolérable, sans boisson digne de ce nom, à essayer de nous désaltérer en buvant d’abord une eau empoisonnée et ensuite notre propre urine recueillie dans nos boutelots.

- Fatigué, j'ai culbuté une berline pleine de charbon, je me suis couché dedans et je me suis endormi. Lorsque je me suis réveillé, j'avais faim. Je me suis remis à errer, me heurtant aux boisages. Hé ho ? Je suis tout seul ?

- 20 jours et 20 nuits d’efforts continuels pour nous frayer un passage sans un aliment sain, sans lumière, sans un abri sûr pour le repos. 

- Finalement, j'ai culbuté sur un cheval mort. J'ai découvert près de lui une hache et j'ai réussi à en couper un morceau. Mais la viande était si dure et sentait si mauvais que je n'ai pas pu la manger. Je n'avais aucune notion du temps depuis lequel j'étais enfermé. En cherchant bien, j'ai fini par découvrir le pain d'un galibot. J’en ai mangé un morceau, mais il était dur et moisi. Je me suis endormi de nouveau.

- 20 jours et 20 nuits contre la faim, en mangeant comme plat de résistance : du bois, de la toile, du cheval empuanté ; et comme dessert en un jour moins inclément, un peu d’avoine et de coupage. 

- Je suis revenu alors à la descenderie que j'ai remontée. Je souffrais du froid et me préservais au moyen de vêtements dont j'avais dépouillé les morts. C'est ainsi que j'ai pu me garantir. J'ai pris également les chaussures d'un camarade, les miennes étant usées et me faisant mal.

- 20 jours et 20 nuits dans la mine transformée en charnier puant à chercher sur les cadavres de nos frères de travail quelque ressource que nous puissions utiliser. 20 jours et 20 nuits de doute, d’incertitude, d’angoisse morale, d’ignorance absolue des événements auxquels était due notre séquestration infernale. Jamais bourreau n’a pu imaginer pour un criminel un supplice égal à celui-là. Poème de César Danglot, rescapé de Courrières, juillet 1907.  

- Et Berthon nous raconte ensuite comment, en errant dans les galeries, il a brusquement, ce matin, aperçu un peu de lumière ! Il a couru vers cette lumière, comme le mourant vers la vie. Une équipe d'explorateurs était là. Il est tombé dans les bras d'un mineur. Lorsque, à neuf heures du matin, parvient à Lens la nouvelle qu'un rescapé vient d'être retiré de la fosse n° 4, c'est par toute la ville une longue rumeur. Des théories de gens s'empressent vers Sallaumines et, lorsque j'y arrive, les femmes des mineurs ont brisé les portes de la fosse et envahi le carreau. Sur le carreau, les femmes sont convaincues que d'autres rescapés vont être remontés d'un instant à l'autre et c'est parmi les groupes des conciliabules où l'on sent gronder la colère. Les ingénieurs qui, dès le lendemain de la catastrophe, ont bouché la fosse, interdisant ainsi tout espoir de salut aux sinistrés, sont l'objet de toutes les conversations. Et, lorsqu'arrive M. Léon, ingénieur en chef de l'État, accompagné de M. Bart, ingénieur en chef des mines de Courrières, la foule se précipite sur eux et M. Léon est même légèrement frappé. Les dragons ont grand-peine à les dégager.

[Narratrices]

Auguste Berthon est le dernier rescapé. Le terme, forme picarde du verbe réchapper est d’ailleurs passé dans le langage courant à l’occasion de la catastrophe.

Pourtant, le 8 avril, un mois après l’explosion, un cheval est délivré par les sauveteurs. Durant les jours qui suivent la remontée de Berthon, une dizaine de chevaux sont ainsi retrouvés, affamés mais indemnes. Les chevaux ont été employés au fond de la mine pour tracter les berlines jusque dans les années 1970.

Avec la réapparition des rescapés, certains mineurs reprennent espoir, convaincus de l’existence d’autres survivants.

L’opinion publique est persuadée que les ingénieurs ont abandonné trop vite les recherches. Les mineurs accusent même la Compagnie de vouloir sauver la mine plutôt que les hommes. La grève devient plus violente alors qu’un premier rapport de la commission d’enquête disculpe les ingénieurs.

Pour rétablir le calme, Georges Clémenceau, ministre de l’intérieur, doit organiser une véritable occupation militaire du bassin minier avec 30 000 soldats et gendarmes. La grève va durer jusqu’en mai.

C’est cette grève d’une ampleur considérable, née de la colère des mineurs, que nous vous raconterons dans le troisième et dernier épisode de ce podcast.

- Cet épisode est le deuxième d’une trilogie consacrée à la catastrophe de Courrières. Il a été écrit, interprété et réalisé par les Archives départementales du Pas-de-Calais. Dans le prochain épisode, vous découvrirez le témoignage poignant des rescapés et l’émotion qui a gagné la France au lendemain de la catastrophe.

Nous remercions Un beau joueur et Loïck pour le générique original, ainsi que les agents des archives du Pas-de-Calais pour leur participation.

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Crédits

Cet épisode a été écrit, interprété et réalisé par les archives départementales du Pas-de-Calais.

Nous remercions Un beau joueur et Loïck pour le générique original, notre stagiaire Éric Rodrigues (voix du journaliste), Olivier Hourdain (voix d'Augute Berton) ainsi que les agents des archives du Pas-de-Calais (voix, montage et réalisation).

Sources

Le Petit Journal, du 14 mars 1906 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k617466z

La Catastrophe des mines de Courrières. Récits et témoignages, coll. Mémoires et miroirs, Editions L’œil d’or, Paris, 2006. Archives départementales du Pas-de-Calais, BHB 8273.

Le Matin, du 5 avril 1906 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k567928w

"À travers les galeries et les éboulements. Récit de César Danglot", dans L'Écho du passé. Bulletin du club d'histoire locale de Courrières, hors-série n° 7, 2006. Archives départementales du Pas-de-Calais, PC 1077/3.

Récit d'Auguste Berton en picard : cliquez ici

La catastrophe des mines de Courrières. 2. La cour de la fosse avant la mise en marche du cortège. Carte postale, librairie Alexandre à Lens. Archives départementales du Pas-de-Calais, 5 Fi 250/03.

La catastrophe des mines de Courrières. 3. – Le cortège funèbre se met en marche. Carte postale, librairie Alexandre à Lens. Archives départementales du Pas-de-Calais, 5 Fi 250/08.

Catastrophe de Courrières. – Les cercueils descendus dans la fosse commune, à Méricourt, le 13 mars 1906. Portrait d’un jeune mineur échappé à la catastrophe. Carte postale, impr. Pauwels, 8, rue du Damier, Bruxelles. Archives départementales du Pas-de-Calais, 5 Fi 250/31.

Catastrophe de Courrières, du 12 mars 1906. Les courageux pompiers de Paris avec leurs appareils de sauvetage. Le groupe des admirables mineurs allemands venus pour sauver leurs compagnons français. Carte postale, impr. Pauwels, 8, rue du Damier, Bruxelles. Archives départementales du Pas-de-Calais, 5 Fi 250/04.

Catastrophe de Courrières. Appareil Guglielminetti-Drager (vue dos) dont sont munis les sauveteurs allemands. Carte postale, cliché Favère, éditeur, Lens. Archives départementales du Pas-de-Calais, 5 Fi 250/34.

Catastrophe de Courrières. Quelques survivants. Carte postale, E. Baron, phot., Douai. Archives départementales du Pas-de-Calais, 5 Fi 250/38.

La foule devant le bâtiment où l'on vient de déposer le dernier survivant. Carte postale, E. Baron, phot., Douai. Archives départementales du Pas-de-Calais, 5 Fi 250/86.

Catastrophe de Courrières, les 13 escapés. César Dandelot. Romain Noirez. Elie Lefebvre. Henri Wattiez. Louis Castel. Henri Nény. Docteur Lourties. Le fils Pruvost. Pruvost père. Léon Vanoudenhove. Albert Dubois. Léon Boursier. Honoré Couplet. Carte postale. Archives départementales du Pas-de-Calais, 5 Fi 250/01.

Les Héros de Courrières. Les 13 rescapés et le docteur Lourties. Henri Nény. Charles Pruvost. Aug. Berton, cliché du Matin. Carte postale. Archives départementales du Pas-de-Calais, 5 Fi 250/05.

M. Gaston Rousseaux, étudiant en médecine, rendant compte au docteur Lourties de l’état de santé du petit galibot Victor Martin. Carte postale. Archives départementales du Pas-de-Calais, 5 Fi 250/57. 

Catastrophe de Courrières. – Les rescapés (mars 1906). Albert Dubois, 17 ans – Honoré Couplet, 20 ans. Carte postale, ND. phot. Archives départementales du Pas-de-Calais, 5 Fi 250/60.

3 mineurs échappés, avec leur garde-malade, un gendarme et un interprète allemand, une heure après leur délivrance – Courrières, le 30 mars 1906. Carte postale. Archives départementales du Pas-de-Calais, 5 Fi 250/61.

Catastrophe des mines de Courrières (1906). Dr Villervalle. Dr Rousseaux. Vanondenove. Voirez. Carte postale, Delvallez, éditeur. Archives départementales du Pas-de-Calais, 5 Fi 250/62.

Catastrophe de Courrières. Le plus jeune des survivants. Carte postale, E. Baron, phot. Douai. Archives départementales du Pas-de-Calais, 5 Fi 250/64.

Catastrophe des mines de Courrières (1906). Dubois. Couplet. Martin. Carte postale, Delvallez, éditeur. Archives départementales du Pas-de-Calais, 5 Fi 250/65.

Les escapés de Courrières. 1 Docteur Lourtis. 2 Wattiez. 3 Boursie. 4 deux internes. Carte postale. Archives départementales du Pas-de-Calais, 5 Fi 250/58.

Catastrophe des mines de Courrières (1906). Castel. Nény. Dr Lourties. M. Weil, interprète allemand. Carte postale, Delvallez éditeur. Archives départementales du Pas-de-Calais 5 Fi 250/59.

Pruvost chevalier de la Légion d’honneur et son fils, en compagnie de Madame Pruvost. Carte postale, T. Pauwels, phot. Lens (P.-de-C.). Archives départementales du Pas-de-Calais, 5 Fi 250/63. 

Les héros décorés de Courrières. Nény et Pruvost à l’hôtel du Matin – 5 avril 1906. Communiqué par le Matin. Carte postale. Archives départementales du Pas-de-Calais, 5 Fi 250/78.

Catastrophe de Courrières. Bertho[u], le dernier survivant. 24 jours dans la mine en feu. Carte postale, E. Baron, phot., Douai. Archives départementales du Pas-de-Calais, 5 Fi 250/40.

Berthon. – Le dernier "escapé" a erré seul 25 jours au fond de la mine. Carte postale, édit. Alexandre. Archives départementales du Pas-de-Calais, 5 Fi 250/07.

Les escapés de Courrières. 1. Docteur Emile Schultx. 2. Weil, interprète allemand. 3. Berton père. 4. Docteur [?]. 5. Berton, seul rescapé de Sallaumines (25 jours au fond). Carte postale. Archives départementales du Pas-de-Calais, 5 Fi 250/02.

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