Pour raison de service, la salle de lecture du centre Mahaut-d'Artois sera exceptionnellement fermée ce jeudi 12 juin 2025 de 09h à 13h.
Nous nous excusons pour la gêne occasionnée.
Archives - Pas-de-Calais le Département
Les informations contenues dans cette page ne sont valables avec certitude que jusqu'à cette date et heure.
Pour raison de service, la salle de lecture du centre Mahaut-d'Artois sera exceptionnellement fermée ce jeudi 12 juin 2025 de 09h à 13h.
Nous nous excusons pour la gêne occasionnée.
Il n'existe pas d'ouvrages récents spécifiquement consacrés à l'histoire de l'Artois. Rappelons pour mémoire les deux derniers ouvrages parus sur le sujet au XVIIIe siècle :
Les publications récentes concernent plus généralement la région Nord-Pas-de-Calais et couvrent une période plus large. Il faut en extraire ce qui est spécifiquement lié à l'Artois.
Les trois ouvrages proposés dans cette rubrique se complètent et offrent une vision assez précise de l'histoire de l'Artois. Pour le Moyen Âge, on consultera de préférence l'Histoire des Pays-Bas français (chapitres rédigés par le chanoine Platelle).
Ce dictionnaire fournit, pour chacune des communes du Pas-de-Calais, une notice regroupant tous les renseignements connus en matière administrative et démographique (depuis le dénombrement des feux de 1469 jusqu'au recensement de 1968). À consulter en priorité pour toute étude d'histoire locale (superficie de la commune, vocable de la paroisse, etc.) À compléter par l'ouvrage d'A. BOCQUET pour la période antérieure à 1469.
Cet ouvrage donne, pour chacune des communes du Nord et du Pas-de-Calais, le nom et la superficie des mesures agraires utilisées avant la Révolution.
Ce titre est assez trompeur car il ne laisse pas envisager que 188 localités de l'Artois sont concernées. Une table des localités à la fin du deuxième volume (p. 801) permet de les identifier. Utilité pour l'histoire locale car on y trouve la publication des coutumes (justice et seigneurie) de certains villages de l'Artois avec les signataires (on peut donc connaître le nom du curé et celui du seigneur en 1507 : c'est bien souvent le seul moyen d'obtenir ces informations). Signalons aussi un glossaire d’ancien picard (pp. 717-728).
Ouvrage à utiliser comme un dictionnaire pour le vocabulaire des institutions liées à la justice et à la seigneurie (voir la table alphabétique des matières à la fin du livre).
Ces deux ouvrages se complètent chronologiquement. Utilité pour la compréhension des institutions fiscales et pour connaître par exemple ce que sont les rôles du centième et du vingtième. Le livre de G. BELLART donne une description très complète des impôts existant en Artois : capitation (pp. 162-178), dixième (pp. 178 et 181-185), cinquantième (pp. 179-181), vingtième (pp. 185-198), impôts indirects sur les boissons et les bestiaux (pp. 200-211), centième (pp. 213-223). Il présente également des statistiques, des indications sur le montant des impôts, leurs rendements, leurs évolutions et donne ainsi des renseignements précieux pour l'histoire de l'Artois.
Édition d’un compte original conservé à Lille. L'introduction contient des renseignements très utiles (avec bibliographie) sur l'histoire de l'Artois au XIIIe siècle : formation du comté, accroissement du domaine (avec carte et tableau), comptes et organisation financière, personnel de l’administration, revenus et dépenses, ravages de la guerre de 1302-1303 (avec carte). Voir également à la fin de l'ouvrage le glossaire d'ancien picard (pp. 291-311).
Plus intéressant que le titre pourrait le laisser croire car il concerne l'ensemble des institutions judiciaires de l'Artois, y compris l'Élection d’Artois. De même, la période concernée est plus large que ne l'évoque le titre puisque le point de départ de l'étude est 1530 (création du Conseil d'Artois). On y trouve même quelques rappels historiques sur l'organisation de la justice au Moyen Âge. C'est l'ouvrage de base pour toute étude de la justice en Artois du XVIe au XVIIIe siècle. Par ailleurs il complète le répertoire numérique de la série B de P. BOUGARD car il indique des sources complémentaires de la sous-série 1 B et peut donc être utilisé comme un instrument de recherche. Enfin, une carte insérée à la fin du deuxième volume indique toutes les localités de l'Artois et les limites des bailliages.
Récit des guerres qui ont ravagé l’Artois. L’intérêt de l’ouvrage est qu’il présente en appendice la transcription d’extraits de documents d’archives illustrant les ravages de la guerre et notamment les résultats d’enquêtes sur les destructions dans un grand nombre de villages du sud de l’Artois durant les guerres de 1472-1475 et 1521. Sont indiqués pour chaque localité le nombre de maisons existantes et celui des maisons détruites, ce qui présente un très grand intérêt pour la démographie et pour l’histoire locale. De plus, pour les guerres de 1536-1537 et 1542-1544, l’ouvrage donne pour chaque localité un résumé substantiel, faisant la synthèse des deux guerres, de l’enquête sur les destructions et cela concerne cette fois la quasi-totalité de l’Artois.
Voir aussi :
Cet ouvrage propose une biographie assez complète de Mahaut d’Artois.
L’un des intérêts de cet ouvrage est qu’il présente une galerie de portraits en couleurs de la famille de Charles Quint et donc de personnages ayant marqué l’histoire de l’Artois.
Cet ouvrage, très utile pour toute étude des personnages ayant joué un rôle dans l’histoire de l’Artois (princes, évêques, bourgeois, etc.), concerne principalement le Moyen Âge (XIIe-XVe siècles).
La chapitre 4 du tome XIII, intitulé "Le nécrologue, trésor onomastique : les prénoms" (pp. 265-308, présente une étude des prénoms masculins et féminins utilisés à Arras de 1194 à 1361).
Ouvrage divisé en trois parties :
Ouvrage à consulter pour l’histoire locale, mais aussi pour l’étude des patronymes et des prénoms attestés en Artois vers 1300.
Intéresse essentiellement les généalogistes car il permet de délimiter la zone de diffusion d’un patronyme à cette époque. Donne pour chaque patronyme rencontré dans le recensement de 1820 la liste des localités où il est attesté avec le nombre d’occurrences (indiqué en exposant). Pour identifier le code inscrit après chaque nom, il faut se reporter à l’index des communes par arrondissement (p. 39-42).
Il s’agit de l’ouvrage de base pour toute étude sur les noms de famille d’origine flamande ou picarde. Il donne pour chaque patronyme l’étymologie, toutes les variantes du nom, regroupées après la forme principale, ainsi que les mentions datées, depuis le Moyen Âge (XIIIe siècle environ) jusqu’au XVIIIe siècle. Il est entièrement rédigé en néerlandais.
Conçu dans le même esprit que le Répertoire des noms de famille du Pas-de-Calais en 1820, cet ouvrage répertorie les noms des quelque 47 000 contribuables relevés dans les rôles du centième de 1569. Toutefois son utilisation peut sembler un peu compliquée : il convient donc d’en préciser le mode d’emploi.
Le premier tome du Répertoire des communautés, des noms de famille, des prénoms et des surnoms propose quatre classements des communautés :
Le second tome dresse la liste des contribuables par communauté.
Par exemple : on cherche le patronyme "Laversin" dans le répertoire des noms de famille (pp. 49-197), il est suivi d’un code : "Laversin BT 030" (p. 143), on se reporte alors au classement selon le code Dubois (pp. 32-47) où l’on cherche à quoi correspond le code BT 030 : on le trouve p. 34 : BT 030 correspond à Lillers.
Connaissant alors dans quelle localité le patronyme a été relevé, il reste à connaître le numéro de rôle de cette localité que l’on trouve p. 6-24 (les localités situées dans le département du Nord figurent en tête de liste).
Enfin, on se dirige vers le second tome et l’on cherche à la localité. Pour notre exemple, p. 630 : Antoine Laversin. En résumé, il existe en Artois un seul contribuable connu du nom de Laversin en 1569 et il est domicilié à Lillers. Le dépouillement du rôle du centième de Lillers nous permettra de connaître la superficie qu’il possédait et celle qu’il cultivait (le rôle ne donne pas de renseignements purement généalogiques).
Il s’agit d’un répertoire des noms de lieux y compris les principaux microtoponymes (lieux-dits, hameaux, fiefs). Il indique pour chaque nom de lieu les formes anciennes datées. Une table des formes anciennes permet d’identifier les toponymes.
L’introduction contient une notice géographique historique du département depuis l’époque gallo-romaine, en passant par l’époque franque puis l’époque féodale (composition des bailliages), jusqu’à la réorganisation administrative de 1800.
Ouvrage entièrement rédigé en néerlandais (il existe une lettre manuscrite de l’auteur du 2 janvier 1920, insérée au début du premier volume, donnant la traduction française des principaux termes néerlandais utilisés). Ce travail recense les toponymes et les principaux microtoponymes (hameaux, fiefs) et donne, pour chacun d’eux, toutes les mentions connues (des origines au XVIIIe siècle) avec une courte citation.
Mais les notices ne couvrent qu’une partie de l’Artois : régions de Saint-Omer, Aire et Béthune (voir l’index des localités dans le volume 19). Ce dictionnaire, très utile pour l’histoire locale, complète celui du comte de Loisne.
Bien que le titre soit entièrement en néerlandais, le contenu de cet ouvrage est bilingue. Il s’agit de l’ouvrage de base pour la toponymie dans le Pas-de-Calais. Il contient tous les toponymes attestés dans les textes avant 1226. Certaines localités ne s’y trouvent donc pas (par exemple Berguette) et certaines localités qui n’ont pas, aujourd’hui, le statut de commune peuvent s’y trouver (par exemple Bétricourt ou Trézennes). Il présente donc toutes les mentions de toponymes relevées avant 1226 et propose, dans la plupart des cas, une étymologie. Signalons l’article de l’auteur dans la Revue du Nord, tome XLIV de 1962, intitulé "La genèse de la frontière linguistique dans le Nord de la Gaule" (pp. 5-37), qui fait la synthèse de toutes ses recherches sur le sujet.
La vie économique de l’Artois au Moyen Âge a été abondamment étudiée par A. Derville (articles et livres). On peut signaler notamment :
Pour le problème particulier des défrichements, on peut consulter :
Malgré son titre, l’ouvrage concerne l’Artois autant que la Picardie. Il est à utiliser pour l’histoire locale (défrichements au Moyen Âge), en partant de l’index des noms de lieu situé en fin de volume.
Cet ouvrage rassemble toutes les statistiques connues en matière de population pour l’Artois et le Boulonnais de 1384 à 1477. On y trouve aussi les données démographiques extraites des rôles d’impôt publiés par P. Bougard (L’impôt royal en Artois, voir ci-dessus). À consulter donc pour l’histoire locale (table des localités p. 183).
C’est l’ouvrage le plus précieux pour la connaissance du protestantisme en Artois, car il s’appuie en partie sur des sources judiciaires aujourd’hui disparues (notamment des sentences criminelles du Conseil d’Artois, publiées en pièces justificatives). Cet ouvrage peut être utile pour l’histoire locale, mais il est malheureusement dépourvu de table des localités.
L’ouvrage répertorie les établissements religieux (chapitres, abbayes, prieurés) ayant existé dans le diocèse actuel d’Arras avant la Révolution et donne pour chacun d’eux une notice historique ainsi que l’état des sources connues. On trouve p. 514-519 un index des établissements étudiés.
Ouvrage qui concerne la partie occidentale de l’Artois qui dépendait du diocèse de Boulogne. Voir notamment la population des paroisses en 1725 (p. 28-43).
La révolte iconoclaste de 1566 n’a touché que quelques localités de l’Artois, situées dans la région de Béthune (voir carte p. 39), mais l’ouvrage mérite néanmoins d’être signalé en raison de la pauvreté des sources concernant l’histoire du protestantisme en Artois.
Il convient de préciser que le territoire de l’ancien diocèse d’Arras ne correspond que partiellement à celui de l’Artois (partie est de l’Artois). Le premier chapitre, "Présentation du diocèse d’Arras", p. 18-38, fournit des indications sommaires, mais précieuses, sur l’histoire de la région (économie, population, géographie religieuse, géographie politique). Le second volume rassemble les notices paroissiales qu’il peut être utile de consulter pour l’histoire locale (vocable, dîme, chapelle, etc.).
La seconde partie de l’ouvrage (p. 81-177) se présente sous la forme d’un répertoire des maladreries du Pas-de-Calais dans l’ordre alphabétique des communes (173 notices).
Étude de la violence faite à partir d’environ 3 000 lettres de rémission conservées aux archives départementales du Nord et concernant l’Artois. Il ne s’agit pas de la publication des lettres proprement dites mais d’une étude sur l’histoire des mentalités. La plupart des localités de l’Artois sont citées mais l’ouvrage ne propose pas de table des lieux.
Signalons également l’édition abrégée publiée sous le titre 400 vues des villages d’Artois.
Ouvrage à signaler notamment pour le "Répertoire des monuments" (p. 341-436), qui propose des petites notices sur les églises dans l’ordre alphabétique des localités. On peut noter également la présence de photographies en noir et blanc au milieu et à la fin de l’ouvrage.
Nous ne conservons pas en bibliothèque de dictionnaire d’ancien picard. Pour les problèmes de langue, il convient de consulter en premier lieu :
On pourra voir également les ouvrages et les articles de Roger Berger, notamment :
Propose un glossaire d’ancien picard p. 365-294.
Pour les périodes plus récentes (XVIe-XVIIe siècles), on pourra consulter :
Dictionnaire des mots qui, de près ou de loin, touchent le monde rural au sens large du terme : l’agriculture, la forêt, la pêche, les métiers ruraux, l’outillage, les objets de la vie quotidienne, du XIIIe siècle à 1950. Cet ouvrage concerne la France dans son ensemble, mais il peut être utile aussi pour l’Artois : on y trouve des termes picards parfois absents du dictionnaire de Godefroy, comme "queuche" (pierre à aiguiser).