Benoît-Joseph Labre est né en 1748 à Amettes. Aîné d’une famille de quinze enfants, son entourage, discernant chez lui une vocation sacerdotale, l’envoie à l’âge de 12 ans chez son oncle, curé d’Érin, pour parfaire son éducation religieuse et préparer l’entrée au séminaire.
Ayant renoncé à la prêtrise, il est, dans un premier temps, refusé par le monastère cistercien de La Trappe et la chartreuse de Neuville-sous-Montreuil. Il prend finalement l’habit religieux en 1769 à l’abbaye de Sept-Fonds (Allier). Il la quitte quand il tombe malade.
Commencent alors sept années d’errance. Benoît-Joseph choisit une vie de mendiant et de pèlerin allant de sanctuaire en sanctuaire. Il parcourt 30 000 km à pied en treize années et donne le produit de ses quêtes aux pauvres. Devenu membre du Tiers-Ordre franciscain, il fait vœu de ne pas se laver par mortification.
Il meurt à Rome en 1783, à l’âge de 35 ans, au domicile du boucher Zaccarelli. La nouvelle de sa mort se répand aux cris "E morto il santo".
Canonisé en 1881, ses reliques reposent principalement à Amettes, à Marçay (Vienne) et à Rome.