Archives - Pas-de-Calais le Département
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Fermeture au public

Le déménagement des Archives départementales du Pas-de-Calais débute le 1er septembre 2025, pour une durée de plusieurs mois. À compter du 15 août, les salles de lecture seront fermées au public. Nous espérons pouvoir vous accueillir à nouveau dans la salle de lecture de notre nouveau bâtiment, au n° 5 rue du 19-mars-1962 à Dainville, au cours du premier trimestre 2026, sous réserve de l’avancement du transfert des collections.

Les recherches par correspondance seront également impactées par cette opération. Pour en savoir plus, consultez la page dédiée

Saint Benoît Labre

Portrait de Benoît Labre en médaillon. Tourné de trois-quarts vers la droite, les yeux baissés, il porte une barbe et un chapelet autour du cou, partiellement dissimulé sous sa chemise. Son pardessus est déchiré par endroits.

Saint Benoît Joseph Labre, né à Amettes en 1748, mort à Rome en 1783, canonisé le 8 décembre 1881, carte postale [s. d., correspondance au verso de 1933] reproduisant une lithographie d’Achille Sirouy de 1881, imprimerie Lemercier et Cie, éd. Letaille-Boumard, Archives départementales du Pas-de-Calais, 5 Fi 029/6.

Benoît-Joseph Labre est né en 1748 à Amettes. Aîné d’une famille de quinze enfants, son entourage, discernant chez lui une vocation sacerdotale, l’envoie à l’âge de 12 ans chez son oncle, curé d’Érin, pour parfaire son éducation religieuse et préparer l’entrée au séminaire.

Ayant renoncé à la prêtrise, il est, dans un premier temps, refusé par le monastère cistercien de La Trappe et la chartreuse de Neuville-sous-Montreuil. Il prend finalement l’habit religieux en 1769 à l’abbaye de Sept-Fonds (Allier). Il la quitte quand il tombe malade.

Commencent alors sept années d’errance. Benoît-Joseph choisit une vie de mendiant et de pèlerin allant de sanctuaire en sanctuaire. Il parcourt 30 000 km à pied en treize années et donne le produit de ses quêtes aux pauvres. Devenu membre du Tiers-Ordre franciscain, il fait vœu de ne pas se laver par mortification.

Il meurt à Rome en 1783, à l’âge de 35 ans, au domicile du boucher Zaccarelli. La nouvelle de sa mort se répand aux cris "E morto il santo".

Canonisé en 1881, ses reliques reposent principalement à Amettes, à Marçay (Vienne) et à Rome.